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Au-delà du preneur : que se passe-t-il au décès de l'exploitant ?

Le bail rural est une institution clé du monde agricole. Il organise la relation entre un propriétaire foncier et un exploitant (le preneur), garantissant à ce dernier la possibilité d'exploiter la terre dans la durée. Sa stabilité est une pierre angulaire de l'agriculture française. Mais que se passe-t-il lorsque le preneur vient à disparaître ?

En cas de décès, il ne suffit pas d'être un conjoint, un enfant ou un parent du preneur pour hériter du bail. 
En cas de décès, il ne suffit pas d'être un conjoint, un enfant ou un parent du preneur pour hériter du bail. 
© © PIXABAY

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le bail rural ne s'éteint pas automatiquement avec lui. Le Code rural et de la pêche maritime (CRPM) encadre strictement son avenir, en particulier à travers l'article L.411-34. Et les solutions sont loin d'être simples.

La continuité du bail : un principe protecteur

Le décès du bailleur n'interrompt jamais le bail : celui-ci continue avec ses héritiers. En revanche, le décès du preneur ouvre une question plus complexe : qui peut reprendre ?

L'article L.411-34 CRPM prévoit que le bail se poursuit au profit d'ayants droit limitativement énumérés : le conjoint survivant, le partenaire de Pacs, les ascendants, et les descendants du preneur.

Cette liste est stricte. Un frère ou une sœur, même impliqués dans l'exploitation, ne peuvent se prévaloir de ce droit (Civ. 3e, 30 octobre 1991).

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