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Une filière lin qui regarde devant

L’AGPL organisait mercredi 27 février dernier à Guichainville une table ronde autour du « plan de filière lin fibre 2025 ».

De gauche à droite : Bruno Guermonprez, Laurent Vallée,
Jacques Fauvel, Sophie Mayer et Bertrand Coulier.
De gauche à droite : Bruno Guermonprez, Laurent Vallée,
Jacques Fauvel, Sophie Mayer et Bertrand Coulier.
© C.B.

Avec une croissance de +12 % par an ces 5 dernières années, la filière tente de s’organiser pour mieux structurer l’offre et se professionnaliser. Cette forte demande est aujourd’hui satisfaite par l’augmentation des surfaces cultivées, avec un risque de rupture dans l’approvisionnement en semences. En parallèle, « tousles teillages du département tournent à fond, en 3 X 8 »expliquait Bertrand Gomart, président de l’AGPL. « L’idéal serait d’avoir une année de récolte en stock » relevait Laurent Vallée (Linière du Ressault). A chaque maillon de la filière, des questions se posent. Par exemple, vu la demande en matériels, les délais de livraison atteignent 2 ans. Les ressources humaines sont également sollicitées. « Il faut rendre nos postes de travail plus attrayants, proposer des formations et des plans de carrière aux jeunes » relevait Bertrand Coulier (Coopérative de lin du Neubourg). Il s’agit aussi de bien connaitre la demande, pour anticiper tout changement de consommation « Passé la filature, c’est extrêmement compliqué » déplorait Sophie Mayer, chargé de mission à l’AGPL. L’idée d’adopter un signe de qualité pour le lin a été abordée pour garantir, promouvoir ou protéger la production. Thierry Leroux, éleveur près d’Orbec,membre de l’AOP normande,a salué l’idée : « vous vousposez la question quand ça vabien, c’est l’idéal » a-t-il lancé.L’AOP améliore le prix du laitde 15 %. Une majoration qui permet de passer les mauvais caps.

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