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Un projet d'atelier découpe à l'Intercom Terres de Normandie.

Une étude est lancée pour ouvrir un nouvel atelier de découpe de viande à Bernay.

L'atelier de découpe pourrait s'implanter à Bernay.
L'atelier de découpe pourrait s'implanter à Bernay.
© © FD

Une association d'éleveurs s'est associée à la Chambre d'agriculture de l'Eure, la Chambre des métiers et l'Intercom Bernay Terres de Normandie pour pallier la fermeture prochaine d'une boucherie à Carsix.

Après l'abattoir, une trentaine d'éleveurs installés sur l'Intercom Bernay terres de Normandie vont depuis une dizaine d'années chez Frédéric Cheron, boucher à Carsix, pour transformer leurs carcasses d'animaux en morceaux de viande prêts à la vente en direct ou à la consommation. Alors qu'il découpe avec son salarié près de 80 tonnes par an, le professionnel a indiqué que son atelier n'est pas extensible et que d'ici quelques années (5/6 ans), il allait faire valoir ses droits à la retraite : "la problématique a donc été exposée aux éleveurs. Il fallait trouver une solution. Avant la crise sanitaire, ils se sont donc rapprochés de l'Intercom Bernay Terres de Normandie, la Chambre d'agriculture de l'Eure et la Chambre des métiers pour les accompagner. Après plusieurs réunions, nous avons compris que les éleveurs voulaient rester sur une prestation et ne pas porter eux-mêmes l'intégralité d'un projet. Il fallait donc étudier l'opportunité sur notre territoire", indique Sandrine Lesieur, cheffe de projet agriculture et alimentation à l'Intercom Bernay Terres de Normandie.

400 m2 près de la légumerie-conserverie

Ainsi, dans le cadre de leur PAT (Plan alimentaire territorial), la collectivité a rapidement identifié un local non utilisé de 400 m2 jouxtant la légumerie-conserverie les Petites l'Ouches à Bernay pour implanter l'atelier de découpe de viande bovine, ovine et porcine. Seulement, avant de lancer les démarches, "il fallait passer par une étude pour connaître les besoins du territoire et le nombre d'éleveurs intéressés qui permettra de vérifier la viabilité du projet, de dimensionner l'établissement et de connaître le marché des éleveurs, des intermédiaires et des revendeurs. Cet atelier pourra aussi intéresser nos cantines", spécifie Jean-Jacques Prevost, vice-président délégué à la ruralité et au développement agricole territorial à l'IBTN. Depuis, les éleveurs ont créé l'Association de l'atelier des éleveurs. En collaboration avec la Chambre d'agriculture de l'Eure et la Chambre des métiers, une enquête est maintenant lancée afin de connaître sur une zone de 60 kilomètres autour de Bernay, car il y a aussi des éleveurs orphelins dans le Calvados "tous les maillons jusqu'à la consommation afin de conforter la filière et maintenir l'élevage et un savoir-faire artisanal sur le territoire. C'est une réflexion régionale afin d'éviter de faire des kilomètres et de promouvoir le local. Nous allons faire le maximum pour que l'atelier sorte", déclare Pierre Le Baillif, co-responsable de l'antenne de Bernay de la Chambre d'agriculture de l'Eure.

Trouver un porteur de projet

Des représentants du pool des partenaires se sont rendus le 26 février chez LH Services à Glatigny (50), atelier ouvert depuis cinq ans "pour nous donner des repères. Il comprend quatre salariés en plus du gérant. Nous avons constaté que cette activité nécessite une bonne logistique, une bonne gestion, le respect des réglementations et le besoin de disponibilités. Maintenant, l'enquête va se dérouler sur toute l'année. Les premiers retours montrent qu'il y a un vrai intérêt. En plus des 28 éleveurs de l'association, il y en a 25 de plus qui sont intéressés. En parallèle, nous lançons une recherche sur un porteur de projet. Quelqu'un qui saura investir, conduire au quotidien la production et gérer le personnel sous la forme d'entreprise individuelle, coopérative ou autres faiseurs. On lance donc un appel à candidature", déclare Sébastien Sys, chef de projet territorial de la Chambre d'agriculture Normandie. L'idée est d'ouvrir l'atelier de découpe pour 2025.

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