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Tradi'découpe : « c'est un collectif d'artisans au service des éleveurs ».

Installé depuis janvier 2022 à Méry-Bissières-en-Auge (Calvados), l'atelier Tradi'découpe, est spécialisé dans la découpe et la transformation de viande. Ovins, bovins, caprins ou porcins passent entre les mains des artisans salariés de l'entreprise.

Pauline Desprès, qui s'occupe de l'administratif et Jacques Jeanpierre, l'un des associés de Tradi'découpe.
Pauline Desprès, qui s'occupe de l'administratif et Jacques Jeanpierre, l'un des associés de Tradi'découpe.
© LA

« Nous travaillons en direct avec les éleveurs bovins, caprins, ovins, mais aussi des aviculteurs ou des maraîchers », expose Jacques Jeanpierre, gérant de l'atelier Tradi'découpe, situé à Méry-Bissières-en-Auge (Calvados). Installé depuis janvier 2022 dans la zone artisanale du Lion d'Or, cet éleveur de brebis, âgé de 33 ans, accompagné de ses trois associés, Charles Bah, Agroinvest et Tawatransport, s'est lancé dans la reprise de l'affaire autrefois appelée Normandie délices, pour en faire un atelier de découpe indépendant. « C'est tout simplement un collectif d'artisans passionnés au service des éleveurs. »

 

UNE CONSCIENCE ECOLOGIQUE

Tout commence sur l'exploitation de l'éleveur, « où nous récupérons les bêtes que nous emmenons nous-mêmes à l'abattoir », explique Jacques Jeanpierre. Des partenariats sont mis en place avec certains abattoirs de la Manche, de l'Orne et du Calvados, dans le but de réduire au maximum les trajets et de privilégier les circuits courts. « On pense à notre empreinte carbone et à la réduction des coûts pour l'entreprise, mais aussi pour l'éleveur », poursuit le gérant.

 

PIECES DE VIANDE, CHARCUTERIE, BOCAUX...

Une fois les bêtes abattues, les carcasses sont apportées à l'atelier. Deux artisans bouchers, s'occupent de la découpe. Un charcutier et une cuisinière s'affairent à la transformation tandis qu'un autre se charge de la mise sous vide des pièces de viande ou de charcuterie. Saucisses, saucissons, jambon ou encore bocaux sont préparés et livrés aux éleveurs.

« Les colis sont évidemment choisis par l'agriculteur », précise le gérant, devant des piles de caisses contenant des faux-filets. Dans cette chambre froide sont conservés les colis en attendant la livraison. « Ces caisses contiennent des pièces du même genre pour réduire les coûts d'emballage. Mais s'ils le souhaitent, différentes pièces peuvent être assemblées dans un même paquet. »

 

UN ABATTOIR MOBILE EN ATTENTE

A long terme, les gérants souhaitent être indépendants de A à Z. Pour cela, ils attendent de pied ferme l'autorisation de la Direction départementale de la protection des populations du Calvados (DDPP) pour débuter leur activité d'abattoir mobile. « Cela permettrait d'économiser des frais de route pour les éleveurs et améliorerait les conditions de fin de vie des bêtes. » L'entreprise pourrait ainsi oeuvrer dans toute la région Normandie.

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