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SIA : une Normandie plurielle et unie au service de la souveraineté alimentaire.

« Région, départements, filières... Tous les acteurs se mobilisent pour reprendre les devants d’une communication positive ». Lundi dernier à Caen, Sébastien Windsor, président de la CRAN (Chambre régionale d’agriculture de Normandie) et élus des collectivités territoriales ont assuré la promotion de la Ferme Normandie à quelques jours de l’ouverture du SIA (Salon International de l’Agriculture).

© DR.

Il y a 20 ans, le parc des expositions de la Porte de Versailles fleurait bon et pour la première fois la « Gourmandie ». A partir du 25 février prochain et jusqu’au 5 mars, ce sera parfum « Saveurs de Normandie » qui fédère désormais plus de 600 produits. Mais en 2023, la question de la souveraineté alimentaire repointe le bout de son nez. « Sommes-nous en capacité de nourrir la population française et comment ? », a soulevé en préambule Sébastien Windsor lors d’une conférence de presse sur la présence de la Normandie au SIA (Salon International de l’Agriculture). Un des axes de communication qui sera privilégié « pour reprendre les devants d’une communication positive. Il nous faut expliquer aux concitoyens la réalité et la passion de nos métiers. Il y a peu de moments comme cela dans l’année », a insisté le président de la CRAN (Chambre régionale d’agriculture de Normandie). A l’heure où la Ferme régionale part unie à Paris, cette question de fond devient de plus en plus prégnante. La décapitalisation animale, plus particulièrement en Seine-Maritime, associée à l’écueil du renouvellement des générations (dans 7 ans, 55 % des agriculteurs auront atteint l’âge de la retraite alors que le creuset des potentiels futurs installés diminue d’année en année) mérite bien un temps d’échange de la fourche à l’assiette. Néanmoins, cette semaine parisienne reste un rendez-vous festif. « Délivrer un message positif et montrer la pluralité de notre agriculture », rebondit Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région). Aux produits cidricoles, s’ajoute désormais la bière et peut-être dans les prochaines années du vin normand, aux protéines animales les protéines végétales, au lin dont la fleur pourrait symboliser l’Eure, une filière chanvre en construction sans oublier les 25 races patrimoniales. « Ce temps fort est aussi l’occasion de montrer l’éventail infini des innovations tant au niveau des produits que des pratiques agricoles toujours plus soucieuses de préserver notre environnement et nos milieux naturels », assume Hervé Morin, président de Région, affichant un faible pour le bœuf normand.

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