Aller au contenu principal

Se lancer en agritourisme ?

L'accueil touristique sur les fermes existe depuis de nombreuses années mais connaît un regain d'intérêt face aux nouvelles aspirations des Français pour leurs week-ends et vacances.

Accueil en hébergement insolite à la ferme du Domaine de Ouézy (Calvados).
Accueil en hébergement insolite à la ferme du Domaine de Ouézy (Calvados).
© © BIENVENUE À LA FERME NORMANDIE

La Normandie est une des régions françaises les plus visitées et un territoire favorable à l'essor d'un tourisme rural, plus responsable et durable.

 

LE TOURISME RURAL : UNE SITUATION PRIVILEGIEE EN NORMANDIE

La Normandie est l'une des plus anciennes régions touristiques françaises : sa vocation touristique s'est affirmée dès les années 1950. Le tourisme normand a d'abord été balnéaire, la proximité de Paris ayant favorisé l'essor des « bains de mer ».

Mais la région bénéficie d'une importante richesse de paysages : une fenêtre maritime de près de 600 km de côtes ; des paysages variés de plaines, de vallons, de bocages... mais aussi plusieurs milliers d'hectares de forêts privées ou domaniales et 4 parcs naturels régionaux, offrant un large éventail de paysages naturels préservés.

Et le riche patrimoine historique ou religieux, les sites classés ou inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, les stations thermales, les villages classés « plus beaux villages de France » attirent chaque année de nombreux visiteurs.

La Normandie reçoit essentiellement une clientèle de proximité : région parisienne, grand nord-ouest de la France, mais également des Britanniques, Néerlandais, Belges et Allemands. La région est aujourd'hui de plus en plus plébiscitée par d'autres pays, dont les Etats-Unis, l'Espagne ou encore l'Italie. D'ailleurs, la Normandie se hisse au 7e rang des régions les plus fréquentées en nombre de nuitées et ce volume progresse davantage qu'au niveau national, par rapport à 2020.

 

LE CONTEXTE SANITAIRE FAVORABLE AU DEVELOPPEMENT DU TOURISME RURAL

La pandémie liée à l'épidémie de la Covid-19 a entraîné l'émergence de nouvelles aspirations des Français en matière de tourisme : recherche de détente et de relaxation, désir de dépaysement et de déconnexion, quête de découverte et d'enrichissement.

Une part significative des Français cherche aujourd'hui à donner du sens à ses vacances, souhaite prendre son temps et privilégie les activités de plein air.

Certaines tendances émergent, comme pouvoir télétravailler sur leur lieu de vacances (ou de week-end) ou opter pour un hébergement mobile. D'autres s'intensifient : vivre une expérience particulière et unique, vivre comme un local et opter pour un tourisme plus responsable, combinant bien-être et retour à la nature.

Le tourisme rural peut parfaitement répondre à ces nouvelles aspirations. Et la Normandie, par ses caractéristiques pédoclimatiques et ses richesses architecturales, culturelles, historiques et environnementales, est un cadre idéal à son développement.

 

L'AGRITOURISME, UNE OPPORTUNITE DE DIVERSIFICATION QUI VOUS TENTE ?

L'agritourisme répond en effet à plusieurs critères de ces nouvelles aspirations touristiques.

Notons qu'elle peut recouvrir différentes formes, qui peuvent se combiner pour proposer une offre « clé en main » aux clients :

- L'hébergement en gîte, chambres d'hôtes, insolites, accueil de campeurs ou de camping-caristes.

- La restauration : table d'hôte, ferme auberge, goûter, apéritif, sac pique-nique...

- Les loisirs et activités éducatives : visite d'exploitation, activités récréatives, fermes pédagogiques, fermes équestres...

Il faut bien s'assurer, en amont de tout projet, de pouvoir obtenir les autorisations administratives, notamment liées à l'urbanisme et aux documents régissant la commune sur laquelle ces activités souhaitent être développées.

D'autre part, une étude de marché et une approche économique sont indispensables pour estimer la rentabilité de ses activités. Et attention au temps à y consacrer, loin d'être négligeable ! Enfin, ces activités nécessitent des compétences particulières, notamment en relation clientèle, gestion locative, communication... pour lesquelles il faut appétence et formation.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

C'est avec le cœur et sans IA que Gilles Lancelin a rendu hommage à Anne Corson. La juriste, qui fait valoir ses droits à la retraite, a mis en avant "le côté humain qui règne chez AS 27 et cette capacité à faire confiance".
Digitalisation et IA au menu des travaux d'AS 27.
Avec la digitalisation et l'IA (Intelligence Artificielle), les tâches standardisées vont s'automatiser. Le métier de comptable…
Un au revoir ému à Amélia Ocana, grande dame du droit rural

Après 38 années de dévouement au service des agriculteurs de l'Eure, Amélia Ocana tire sa révérence. C'est avec émotion qu'…

Terres de Jim 2025 : la dynamique est lancée !

Dans le cadre de l'organisation des Terres de Jim 2025 qui auront lieu les 12, 13 et 14 septembre, l'équipe organisatrice de…

Figure 2 : cumuls de pluies du 25/03 au 15/05/2025.
Continuer à protéger les linières contre les maladies.
Les linières se situent actuellement entre les stades 10 et 70 cm en fonction des dates de semis et des secteurs. Une…
Le stand JA n'a pas désempli. les baptêmes en tracteur constituent une valeur sûre.
Champs en fête après la tempête
Le coup de vent du 13 juin a quelque peu perturbé le démarrage de « Champs en fête » qui s'est tenu ce week-end. Tard…
Installations sur toiture : le nouvel arrêté.

L’arrêté régissant les conditions de mise en œuvre des installations photovoltaïques sur toiture de puissance inférieure à 500…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 185€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole