Rouilles : vigilance à l'approche de la floraison.
Bien que néfaste pour la plupart des cultures, le manque d'eau aura au moins participé à une pression maladie particulièrement faible cette année.


En cette fin de cycle, le risque a priori septoriose et fusariose semble faible. Sans atteindre les records, ce sont plutôt les rouilles qui dirigent les traitements cette année : avec de la rouille jaune présente localement depuis un mois, et la rouille brune qu'il convient ou non de gérer avec un dernier traitement.
Que faire en cas de présence de rouille ?
Si les rouilles étaient absentes au moment du T2 (DFE - gonflement), un traitement complémentaire peut être justifié. Utiliser une triazole efficace (tébuconazole ou metconazole), associée ou non à une strobilurine, pour assurer une bonne protection.
Si un premier traitement rouille a été réalisé : observer l'évolution des symptômes à 10-15 jours du traitement. Si leur présence est toujours observée, réaliser un relais en privilégiant une triazole efficace (tébuconazole ou metconazole), en solo ou associée avec une strobilurine (azoxystrobine ou pyraclostrobine).
Ce T3 aura pour avantage de gérer aussi les risques de fusariose qui pourraient être présents (notamment si précédent maïs). Attention à bien prendre en compte ce qui a été fait lors des précédentes couvertures pour ne pas utiliser deux fois la même matière active et donc diminuer son efficacité. Des symptômes peuvent également être signalés cette année sur des variétés dites peu sensibles (Chevignon, Pondor...) n'hésitez pas à aller observer vos parcelles.
En résumé ?
Adapter la protection selon la sensibilité variétale et l'évolution des symptômes.
Prioriser des molécules efficaces sur rouille.