Porc : quand le bien-être se conjugue au pluriel.

C'est à la demande de ses clients que Laura Behotas, 4^e génération sur la ferme familiale, s'est lancée dans le cochon. À la tête d'un atelier bovin naisseur/engraisseur de 130 têtes et pratiquant la vente directe depuis 2001, cette diversification s'est vite "trouvée bridée par un manque de place. Des bandes de 4 porcs, on ne pouvait pas faire plus". C'est ainsi qu'est né le projet de construction d'une porcherie hybride, ni tout plein air, ni tout bâtiment. Le postulat de départ a été clairement établi. D'abord du plein air au nom du bien-être animal mais pas la cabane "où il faut porter les seaux dans le froid et dans la boue". Pas égoïste, Laura revendique également le droit au bien-être de l'éleveur. "Je voulais aussi du confort de vie pour travailler seule dans de bonnes conditions".