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Les vétérinaires sur tous les fronts sanitaires.

L'épidémie de Covid-19 n'épargne personne. Selon les premières études, les animaux ne sont eux pas touchés, mais qu'en est-il des vétérinaires ?

© PIXABAY

Très rapidement, en concertation avec le ministère en charge de l'agriculture et les organisations professionnelles, l'Ordre des vétérinaires a appelé « à prendre la juste mesure de l'ampleur de la crise sanitaire... il est de la responsabilité éthique et déontologique de contribuer aux efforts demandés à la Nation ». Ainsi, par l'arrêté du 14 mars 2020, les établissements de soins vétérinaires ne sont pas classés parmi les établissements recevant du public soumis à l'obligation de fermeture et la profession a pour mission d'assurer la continuité du service auprès des animaux.

Dans un message vidéo diffusé le mardi 17 mars, le Président Jacques Guérina demandé cependant aux praticiens « de réduire drastiquement leurs déplacements et leur activité professionnelle » en appréciant les demandes qui peuvent être différées.

 

LA RÉGION EN ALERTE

Benoit Grosfils, le président du conseil de l'Ordre des vétérinaires de Normandie affirme lui « suivre les directives. On fait les urgences et la vente des médicaments. Cela évolue d'heure en heure. Tout le monde s'affole et même le ministère en charge de l'agriculture est incohérent», lance-t-il comme par exemple devant « l'interdiction des actes gynécologiques dans les haras alors qu'ils restent ouverts et que des non-vétérinaires peuvent faire des saillies. C'est bizarre ! Cela crée une distorsion entre les éleveurs et les vétérinaires ». Pour les bovins, « nous pratiquons bien entendu les interventions chirurgicales et médicales d'urgence (obstétrique, déplacement de caillette, etc). Il y a aussi les vaccins obligatoires et les prophylaxies pour les bovins qui vont être lâchés à l'herbe et qui n'auront qu'une prise de sang dans un an.

Mais, de toute façon, ily a une grosse différence de risque pour les vétérinaires et les propriétaires entre ce qui se passe à l'air libre et dans les cliniques.

Entre un éleveur placé à 20 mètres de nous et des secrétaires qui reçoivent les postillons des clients », déclare Benoit Grosfils. Car, pour le président régional, « c'est dans la canine qu'il y a plus de risques. Déjà, nous avons une liste de soins que nous pouvons faire et d'autres non. Mais surtout, nous devons gérer l'arrivée des clients et protéger nos collaborateurs. Alors, nous avons pris des mesures drastiques comme entrer un par un avec leur animal sans gamin en respectant les distances de sécurité. Les autres doivent attendre dehors. Nous prenons en considération là encore les actes urgents pour l'animal. Mais, cela est la vérité de l'instant ! On parle de tout fermer, alors on verra pour la suite ! ».

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