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Les frères Vauquelin ont la frite.

Installés à Venon dans l’Eure, les frères Vauquelin ont présenté leur nouvel outil de transformation, vendredi 3 février. Aujourd’hui, environ 40 tonnes de pommes de terre, dont des frites, sont découpées par mois.

Vincent Vauquelin mûrit le projet depuis deux ans.
Vincent Vauquelin mûrit le projet depuis deux ans.
© L.A.

En plein cœur du plateau du Neubourg dans l’Eure, sur l’exploitation des frères Vauquelin, un bâtiment autonome en énergie a pointé le bout de son nez. D’une surface d’environ 3 000 m2 et doté de panneaux solaires sur 1 400 m2, la construction abrite l’outil de transformation des deux exploitants pour leurs fameuses pommes de terre. Une visite officielle a eu lieu vendredi 3 février, en compagnie de Marie-Noëlle Chevalier, conseillère régional et Thibaut Beauté, conseiller régional délégué chargé de la rénovation énergétique du bâti durable.

 

DECOUPEES EN FRITES, EN LAMELLES, EN CUBES OU EN QUARTIERS

Opérationnel depuis une semaine, l’outil de production, supervisé par trois salariés de l’exploitation de Vincent et Emmanuel Vauquelin, coupe en frites, en lamelles, en cubes ou en quartiers près de 3 tonnes de pommes de terre par jour. Il y a aussi deux trémies pour deux variétés de tubercules, une éplucheuse et une coupeuse qui propulse les pommes de terre à travers une grille à une vitesse de 125 km/h. Mises sous-vides avec une DLC de huit jours - « sans colorant, sans conservateur, seulement le produit », précise Vincent Vauquelin - elles sont ensuite distribuées dans des établissements scolaires, grossistes, restaurants et GMS en circuits-courts en Normandie. Auparavant, les exploitants transformaient leur production dans un site situé au Neubourg.

 

UNE CAPACITE DE 40 T A 100 T/MOIS

Les frères Vauquelin produisent 2 500 à 3 000 tonnes de pommes de terre à l’année sur 65 ha. L’atelier, pensé depuis deux ans déjà, permet de faire évoluer la capacité de production pour atteindre une centaine de tonnes par mois. Le coût : 2,5 millions d’euros. La Région a subventionné le projet à hauteur de 240 000 €.

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