Aller au contenu principal

Les distributeurs de produits fermiers séduisent les consommateurs.

© Amacom - D. ALLAIS

En des temps normaux, Éric Bellenguez et ses cinq salariés de La Ferme Charcutière d’Epegard élèvent, engraissent, font abattre aux abattoirs du Neubourg, découpent, transforment et vendent sur site des porcs made in Normandie. Les vitrines réfrigérées proposent ainsi de la viande fraiche comme des côtes, du jambon, de la rouelle ou encore des merguez, saucisses et des plats cuisinés du type museau vinaigrette, bouchée à la reine et différentes terrines.

Seulement, ça c’était avant ! Avec les restrictions de déplacement suite à l’épidémie de Covid-19, l’exploitation s’est adaptée : « le magasin reste ouvert aux horaires habituels avec bien entendu les règles sanitaires imposées. Nous n’acceptons qu’une personne à la fois dans le local suivant un sens de circulation », détaille Éric Bellenguez. La crise a surtout eu pour effet de multiplier par deux la demande en viande fraîche. Déjà programmé, mais uniquement pour dans six mois, le gérant a pris la décision d’accélérer l’installation dans la cour de la ferme d’un distributeur automatique réfrigéré de 40 casiers : « il faut répondre aux besoins et éviter les contacts avec les personnes. Ainsi 24 h sur 24, les clients trouveront des produits frais. C’est simple d’utilisation. Ils font leur choix sur un écran et payent en carte bleue sans contact. Avec l’équipe, nous assurons le suivi et l’approvisionnement», complète Éric Bellenguez. Une nouvelle fois, c’est dans l’adversité que le retour aux racines est le plus nécessaire.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Pour vos festins de fin d’année, mettez à l’honneur les produits locaux dans vos assiettes

Les confitures et les pâtes de fruit euroises constituent des cadeaux d’exception pour les fêtes de fin d’année.

La taxe MACF pourrait atteindre 144 € par tonne d'urée importée.
Prix des engrais : la FNSEA lance un cri d'alerte.
La FNSEA exige le report d'urgence de la nouvelle taxe européenne de Mécanisme d'Ajustement Carbone aux Frontières (MACF).
À l’approche des fêtes de fin d’année, les chapons de la Ferme de la Sente aux Ânes sont prêts à être transformés.

Depuis cinq générations, la Ferme de la Sente aux Ânes se consacre à l’élevage et à la polyculture sur une superficie de 200…

Manifestation le 7 juillet 2024 près de l'ambassade du Brésil à Paris. 
Mercosur : la France lâche du lest... et ses agriculteurs ?
Le président de la République a indiqué que la France pourrait très certainement apposer sa signature en bas du Traité du…
Joris Soenen a animé un atelier de découverte de la ferme
Nos champs au fond du cœur.
Dans le cadre du programme " Fermes en débat ", le Civam Allouville a organisé la visite d'une exploitation agricole et la…
L'implantation, premier levier de maîtrise pour les pois et féveroles d'hiver.
La phase de semis approche pour les pois et les féveroles d'hiver. Afin de minimiser le risque de maladie et de maîtriser au…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 185€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole