Aller au contenu principal

L'édition MécaLive Ouest 2024 le 16 mai à Beuzevillette.

Un programme riche et varié d'ateliers attend les visiteurs tandis que plus de 80 exposants, 70 marques de matériels et des démonstrations en live permettront de découvrir des machines récentes en action. 

De g. à d. : Céline Collet, Gaëlle Guyomard, Jean-François Chauveau, Gilles Picard, Guillaume Burel, Denis Letellier, Vincent Leborgne sont prêts à accueillir tout le monde le 16 mai à Beuzevillette.
De g. à d. : Céline Collet, Gaëlle Guyomard, Jean-François Chauveau, Gilles Picard, Guillaume Burel, Denis Letellier, Vincent Leborgne sont prêts à accueillir tout le monde le 16 mai à Beuzevillette.
© © Catherine Hennebert

La Cuma Normandie et la Chambre d'agriculture de Normandie donnent rendez-vous à tous les agriculteurs le 16 mai prochain pour MécaLive, qui aura lieu à Beuzevillette. Cet événement Grand Ouest couvrira la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire.

Accueillie par la Cuma de la Voie Romaine et par Jean-François Chauveau, agriculteur administrateur voisin, cette manifestation aura une dimension nationale. " Elle est organisée par les agriculteurs pour tous les agriculteurs et le monde agricole ", annonce Vincent Leborgne, président de la fédération Seine normande.

Les thèmes qui seront particulièrement mis en avant durant la journée ont été choisis par des agriculteurs et des acteurs du monde agricole il y a un peu plus d'un an. Ce sont des sujets d'actualité qui leur tenaient à cœur : la gestion des adventices, la matière organique du sol, la délégation du travail et la qualité de l'eau.

Sur ces sujets, il s'agit d'aller plus loin avec des démonstrations de matériels et des témoignages d'agriculteurs qui mettent en place des techniques encore peu démocratisées dans les exploitations.

Sur 11 hectares, il y aura donc des démonstrations de matériels en partenariat avec des constructeurs. Deux chantiers seront mis en place avec plusieurs marques : un chantier de semis sur culture de printemps et un chantier d'épandage de fumier et lisier. 

70 marques de matériels

Au total, 70 marques de matériels seront représentées. Dans la matinée, des ateliers techniques seront animés par des experts partenaires et des témoignages d'agriculteurs sur la gestion des adventices, le maintien d'une bonne structure du sol et ce que le réseau Cuma est en capacité d'offrir en matière de délégation du travail. " Beaucoup de Cuma commencent à réfléchir aux problématiques de main-d'œuvre car il y a de plus en plus de difficultés à trouver des saisonniers ", ajoute Denis Letellier, coordinateur à la fédération Seine normande.

Dans l'après-midi un forum réunira tout le monde sur le sujet de la qualité de l'eau. Les agriculteurs souhaitent des solutions locales sur ce sujet. La situation en Seine-Maritime sera exposée avec deux témoignages présentant le travail des groupes Dephy et le PSE (paiement pour services environnementaux mis en place par le ministère de la Transition écologique et les agences de l'eau).

Les élus locaux, les collectivités et responsables agricoles au niveau des zones de captage et des bassins-versants sont invités afin de montrer que sur la problématique de l'eau, il y a beaucoup de solutions qu'il est possible de mettre en place, au niveau collectif comme individuel.

Rappeler le rôle du collectif

" Quand il y a un projet d'achat, que cela soit en collectif ou pas, et que l'on hésite entre plusieurs matériels, les démonstrations peuvent aider à prendre une décision. Il faut dire que c'est assez rare de voir autant de marques de matériels en fonctionnement ", précise Gaëlle Guyomard, présidente de la Cuma de la Voie Romaine.

La Cuma récemment installée à Beuzevillette, fête ses 60 ans d'existence cette année. Avec un chiffre d'affaires de 160 000 euros, 130 adhérents et une centaine de matériels, c'est une grosse structure sur le territoire normand où il existe 692 Cuma, 16 006 cumistes et 176 salariés permanents. Le montant des investissements s'est élevé à 5 millions d'euros en 2021 sur l'ensemble des cinq départements. 

Une solution pour les jeunes installés

" La Cuma est une aide pour les jeunes à l'installation qui n'ont pas toujours les moyens d'acheter le matériel nécessaire pour bien travailler. Cela aide beaucoup d'avoir du matériel performant à tarif concurrentiel. C'est moins de risque financier et technique pour l'agriculteur ", ajoute Jean-François Chauveau.

" Quand on ne maîtrise pas le prix de vente de ses produits, la Cuma est un outil de maîtrise de ses charges. MécaLive, c'est aussi rappeler le rôle du collectif et l'exemple de la Voie Romaine est un bel exemple. Si nous pouvons organiser un événement de cette taille, c'est parce qu'il y a sur ce territoire un ancrage local. Et puis, cette journée suscitera peut-être la création de nouvelles Cuma ", précise Guillaume Burel, élu Chambre.

Débloquer des situations d'embauche

" Face aux difficultés de susciter des vocations, pour un salarié, avoir des conditions de travail avantageuses avec du matériel performant, cela peut débloquer des situations par rapport à l'embauche ", ajoute Céline Collet, chargée de mission à la Chambre.

"L'entrée est gratuite mais nous encourageons à prendre des billets de réservation sur le site pour faciliter l'organisation. 2 000 visiteurs sont espérés ainsi que des élèves des établissements agricoles ", conseille Gilles Picard, directeur de la FRCuma de l'Ouest.

Les organisateurs ont tenu à rappeler l'importance des partenaires dans l'organisation, aux côtés de la Cuma Normandie et de la Chambre : la Région Normandie, le ministère de l'Agriculture, Littoral Normand, Entraid', l'Union Agricole, l'Eure Agricole & Rurale, l'Agriculteur Normand, NatUp et Ouest France. Ils ont aussi salué la participation des nombreux bénévoles qui jouent un rôle important dans la réussite de cette édition.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Les forces vives de ce festival au côté du speaker officiel. La cheville ouvrière de ce rendez-vous a remercié les bénévoles : "ce sont eux qu'il faut applaudir".
Agricult'Eure en Folie : JA conjugue culture et agriculture.
La seconde édition du festival Agricult'Eure en Folie, qui s'est tenue ce week-end au lycée Édouard de Chambray à Mesnils-sur-…
Les frères Marc et Vincent Depestele ont transmis à leurs quatre enfants les rênes du groupe.
Le groupe Depestele inaugure le teillage du Vexin.
Marc Depestele, le président du groupe s'y était engagé il y a quelques années : " si la production de lin est suffisante l'…
Clotilde Eudier : "on ne ferme pas les robinets, on les suspend. On va réécrire le texte en coconstruction avec l'ensemble du monde agricole".
Le NAI victime de son succès suspendu depuis le 10 juin.
Le téléservice de la Région NAI (Normandie Agriculture investissement) est suspendu depuis le 10 juin pour cause de…
Céline Lefevres a rendu un hommage appuyé au président sortant d'AS 27, ici au côté de sa femme Christine. "Pas facile de vous quitter. Je retiens de ces onze années la richesse des qualités humaines. Cela va me manquer."
AS 27 : ni révolution ni attentisme mais de l'humain.
Pour son baptême du feu en tant que nouveau président d'AS 27 qui tenait le 13 juin dernier son assemblée générale, Gilles…
Des cas de FPA détectés à 100 km de la frontière franco-allemande

Un cas de fièvre porcine africaine a été confirmé le 15 juin sur un sanglier, en Allemagne, sur la rive est du Rhin. Depuis,…

Signature de la convention de partenariat en 2023.
Prévenir le risque d'incendie en période de chantiers de récolte.
Compte tenu des évolutions de conditions climatiques propices aux départs d'incendies ces dernières années, la Chambre d'…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 175€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole