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Lait : collecte et perspectives en hausse.

Vendredi 10 janvier, Benoît Gavelle, secrétaire général adjoint de la FNPL et président de la section lait à la FNSEA, a rassemblé les producteurs laitiers pour faire un point sur l'état de la filière. L'ensemble des sujets d'actualité liés à la production laitière a été passé en revue.

D'où vient le lait du beurre ? Qui sont les bons élèves ?
D'où vient le lait du beurre ? Qui sont les bons élèves ?
© © FNPL

" Pour commencer, j'adresse mes meilleurs vœux aux éleveuses, aux éleveurs laitiers de l'Eure ; ainsi qu'à leurs familles en leur souhaitant une bonne santé et une belle année 2025. 2024 aura été marquée par de nombreux aléas, sanitaires ou climatiques, qui pèsent sur le moral des éleveurs, mais également sur la trésorerie et les résultats économiques de nos fermes. Notre action, à la FNPL, est guidée par un autre vœu, à savoir un prix du lait rémunérateur et attractif, condition indispensable au maintien de la dynamique de la production laitière dans nos territoires. Avec la FNSEA et JA, nous souhaitons surtout à l'agriculture française de la stabilité, des perspectives et de la cohérence " a introduit Benoit Gavelle.

Conjoncture économique

En France, après plusieurs années de baisse, la production laitière a repris un peu de vigueur depuis la fin de l'année 2023. La collecte a ainsi progressé de 0,9 % sur les 11 premiers mois de 2024 malgré un contexte sanitaire compliqué. La production laitière reste stable dans le monde malgré une augmentation de la consommation, ce qui se ressent dans les cours des marchés mondiaux.

Concernant le prix, en France, le prix du lait standard (38 g/l MG - 32 g/l MP) conventionnel a poursuivi sa hausse à 452,20 €/1 000 l, soit + 1,75 € par rapport au mois de septembre et + 16,45 €/2023. Cependant, le prix du lait en Europe a augmenté de 15 % en novembre 2024 par rapport à novembre 2023.

FCO/MHE

Les impacts de ces maladies vectorielles peuvent être conséquents sur nos élevages. La FNPL travaille à améliorer la prise en charge des pertes économiques pour les élevages touchés, avec notamment la prise en compte des pertes indirectes (chute de la production laitière, baisse de la reproduction, frais vétérinaires). Il est primordial de pouvoir vacciner nos animaux car ces maladies seront de plus en plus fréquentes dans les années à venir. Dans le cadre des Assises du sanitaire voulues par la ministre, nous porterons nos revendications pour une stratégie vaccinale claire et financée.

Directive IED

Suite à une forte mobilisation de la FNPL, les bovins sont sortis de la directive IED en 2024. Cependant, pour fin 2026, la commission UE doit rédiger un rapport sur les émissions issues des élevages bovins. À ce jour, la FNPL et la FNSEA travaillent sur un argumentaire et commencent à rencontrer les politiques. Les bovins ne doivent pas rentrer dans cette directive.

Contrôle des étiquettes

Les produits laitiers sont au cœur des préoccupations des agriculteurs et des consommateurs. Cependant, de nombreuses étiquettes peuvent induire en erreur sur l'origine des produits ou sur leur composition réelle. Face à cette situation, il est urgent pour les agriculteurs de s'engager activement en réalisant des relevés dans les magasins.

Assises FNPL 

Retour sur les Assises de la FNPL qui se sont tenues les 11 et 12 décembre 2024 au Puy-en-Velay.

Les travaux ont porté sur des thématiques telles que la place des femmes en élevage, la gestion de la main-d'œuvre ou la structuration des organisations de producteurs. Lors de la table ronde, les éléments de conjoncture présentés au niveau mondial sont porteurs, la consommation de produits laitiers devrait croître plus rapidement que la production dans les années à venir, à notre filière laitière française de saisir ces opportunités pour rétablir notre souveraineté laitière et la contribution positive de notre filière à la balance commerciale Française. " Nous avons plein d'atouts et la qualité de notre production est reconnue. Les défis à relever restent importants mais il y a de l'avenir pour la production laitière en France et dans notre département, soyons-en convaincus ! " a conclu Benoit Gavelle.

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