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La ferme Carré reçoit le premier prix naisseur.

Le 12 janvier dernier, l’antenne de la chambre d’agriculture du Neubourg organisait une réunion « marges brutes ». A l’issue de la réunion, la ferme Carré, située aux Bottereaux, dans le sud de l’Eure, recevait le 1er prix naisseur du challenge marge brute vaches allaitantes campagne 2019.

Xavier carré arbore fièrement le 1er prix naisseur du challenge
marge brute vaches allaitantes campagne 2019.
Xavier carré arbore fièrement le 1er prix naisseur du challenge
marge brute vaches allaitantes campagne 2019.
© DR.

« 36 agriculteurs ont participé à l’enquête marge brute organisée par la chambre d’agriculture. Cette enquête permet de nous situer dans notre travail et par rapport à nos collègues. Dans la catégorie vaches allaitantes, nous étions 16 éleveurs », détaille Xavier Carré. La moyenne de la marge du groupe est de 974 euros par vache (en viande vive). Xavier Carré est, quant à lui, à 1 005 euros grâce à la vente directe. En moyenne, la ferme Carré vend 8 vaches par an dont 6 en vente directe. « Le prix du rendu est meilleur car la vente directe valorise davantage le prix au kilogramme carcasse ».

 

AUTONOMIE FOURRAGÈRE ET RACE RUSTIQUE

Les bovins des Bottereaux sont élevés à l’herbe à 90 %. « Nous avons une autonomie fourragère de 100 % même si cette année nous avons été un peu juste à cause de la sécheresse. Nous avons dû refaire des stocks en achetant du foin et de la paille ». Ainsi, l’exploitation enregistre une meilleure marge dans la catégorie alimentation mais également dans celles des frais vétérinaires. « Nous élevons des limousines, une race assez rustique avec un vêlage facile ». Depuis 4 générations, les Carré travaillaient avec des vaches laitières. Xavier Carré s’est, pour sa part, installé en 2016 en vaches allaitantes. La ferme compte environ 90 bêtes et 70 hectares de terre. « Nous consacrons 40 hectares à la culture de blé, orge et colza et 30 hectares à l’herbe ». Aujourd’hui, l’exploitation dispose de 27 allaitantes. Xavier Carré espère en avoir une quarantaine d’ici 2 ans. « Cette année, nous avons eu 23 vêlages ».

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