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Julien Denormandie à l’écoute de la profession.

En visite dans l’Eure, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a accordé une heure d’entretien à la profession agricole, vendredi matin au Plessis-Hébert.

Echanges constructifs avec la chambre d’agriculture de
Normandie et les représentants de la FNSEA 27 et des
Jeunes Agriculteurs, sur l’état des filières dans l’Eure, la continuité d’activité pendant la crise et le volet agricole de France Relance.
Echanges constructifs avec la chambre d’agriculture de
Normandie et les représentants de la FNSEA 27 et des
Jeunes Agriculteurs, sur l’état des filières dans l’Eure, la continuité d’activité pendant la crise et le volet agricole de France Relance.
© DR.

Fabrice Moulard, président de la FNSEA 27, Victor Delavoipière, co-présidentdes Jeunes Agriculteurs 27 et Gilles Lievens, président de la chambre d’agriculture de l’Eure, ont pu aborder avec le ministre de l’Agriculture en visite sur une ferme du Plessis-Hébert, les dossiers qui leur tenaient à coeur et qui préoccupent les agriculteurs. Le choix du canton de Pacy-sur-Eure a permis de mettre en lumière les difficultés rencontrées sur ce secteur où les terres sont hétérogènes avec une moisson 2020 décevante. « Il y a eu des résultats à 50 quintaux/ha ; si on apprécie la décision d’exonération de la TFNB, on a rappelé au ministre les enjeux autour du travail sur l’assurance récolte ». Une éventuelle redistribution des aides PAC inquiète la profession, les DPB étant essentiels sur un secteur comme celui de Pacy.

De même, avec le dérèglement climatique, se pose la question de l’importance de l’eau et de la nécessité de l’irrigation dans certains coins du département. Le ministre se montrant à l’écoute, Victor Delavoipière et Denis Phiquepron, des JA27, sont revenus sur les zones de non-traitement, car l’incompréhension demeure sur cette décision. « Remettons la science au coeur du débat », insiste Fabrice Moulard. Les élus attendent les conclusions de l’Anses sur ce point. Ils dénoncent un phénomène médiatique et souhaite qu’on « revienne au pragmatisme ».

C’est aussi valable pour l’interdiction du glyphosate, ou de néonicotinoïdes. « On se retrouve dans des impasses et avec les betteraves, on a vu l’impact que ça peut avoir », souligne Amaury Levesque, secrétaire général de la FNSEA 27.

 

ALERTER LE MINISTRE

La proximité du Plessis-Hébert avec la ferme d’Houlbec-Cocherel où des recours sont déposés par des riverains pour s’opposer au développement de l’exploitation laitière, a été l’occasion pour laprofession d’alerter le ministresur ce point également. « La question des abattoirs pour aider les éleveurs en circuit-court a été mentionné », ajoutent Gilles Lievens et Jean-Marie Lenfant, de la chambre d’agriculture. « Sa prise de position sur les néonicotinoïdes prouve qu’il veut repositionner la science dans le débat », note Fabrice Moulard. Les élus aimeraient que ce soit le ministère de la Santé qui se positionne sur ces questions, plutôt que le ministère de l’Environnement. D’autres sujets, comme le plan protéines, la souveraineté alimentaire, l’agribashing ont été abordés.

Concernant le confinement, « les agriculteurs ont tenu bon pendant le premier, mais pour le second, c’est plus compliqué ». Gilles Lievens souligne ainsi que les agriculteurs ont « une épée de Damoclès au-dessus de la tête concernant Noël ».

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