Aller au contenu principal

Éviter la rupture entre les parties.

Le syndicat de la propriété privée rurale de l’Eure a tenu son assemblée générale à la salle du Haut phare au Neubourg.

L’assemblée générale a regroupé les administrateurs, des élus et un représentant de la préfecture.
L’assemblée générale a regroupé les administrateurs, des élus et un représentant de la préfecture.
© DR:

Les propriétaires terriens ont des droits fondamentaux inscrits dans les Constitutions françaises et européennes. Rattaché à une instance nationale, le syndicat de la propriété privée rurale de l’Eure informe et défend ses adhérents afin de conserver un patrimoine collectif. Mardi 26 novembre à la salle du Haut phare au Neubourg, il a tenu son assemblée générale.

 

ENTRE SATISFACTION ET IRRITATION

Le trésorier Christian Marteau a débuté la séance. Le rapport financier a montré un produit de 68190,36 euros et des charges de 46514,28 euros soit un solde de 21676,08 euros et des fonds propres de 60093,29 euros. Des chiffres satisfaisants pour le président Dominique Guenier qui après le renouvellement d’administrateurs s’est attelé au rapport moral. Il a d’abord poser une question : « Un projet de loi foncière circule depuis 18 mois.

Verra-t-il le jour avant la fin de ce mandat présidentiel ? Ce n’est pas certain. Peut-être 2021-2022. Ce n’est pas gagné ! ».

Le dirigeant a voulu surtout allusion en prenant sa propre expérience à « l’augmentation des impôts fonciers de 2 à 4 % et dans les regroupements de communes ou les communautés de communes jusqu’à 24 à 40 %. Elles étaient faites pour faire des économies.

Cela dépasse l’entendement !

L’État devrait mettre son nez dans ces affaires ».

Dominique Guenier a poursuivi en soulignant les négociations de « rattrapage pour rééquilibrer le retard des montants minimas et maximas des baux ruraux, faute de demande de revoir les bases depuis 20 ans ». Selon lui, après un engagement obtenu en 2017, et « trois réunions en 2019, nous rencontrons beaucoup de freins de la part des preneurs représentants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs.

Quant à la section bailleurs de la FNSEA, elle se disait défendre les propriétaires aux élections de la chambre d’agriculture, mais là on ne les entends plus parler. Cela nous interpelle ». Une allusion aussi aux Jeunes Agriculteurs dont « l’intérêt pour s’installer est qu’il existe un cadre et des bases ».

 

 

UNE DEMANDE DE REVOIR LES ZNT

Avant un exposé sur le contrat national en responsabilité civile négocié avec le cabinet de courtage Ascora et voté à l’unanimité et une présentation de l’évolution du foncier en France, Dominique Guenier a souhaité revenir sur les ZNT (zone de non-traitement). En déclarant que « quelques maires font des excès de zèles. Merci au préfet d’avoir réagi et recadré les choses en mettant certains élus au tribunal administratif pour avoir outrepassé leurs compétences », le président a demandé le devenir de ces bandes en bordures de maisons ou de routes non traitées ? :

« Des jachères ? Des bandes de mauvaises herbes sauvages qui prendront feu en période de sécheresse. Qui paiera les impôts fonciers de ces zones ?

Qui les entretiendra si elles devaient exister ? Cela n’en finit plus ». Pour lui, « c’est le monde à l’envers ! C’est la parcelle constructible qui doit être reculée. Il est dommageable que l’on dresse les ruraux et les néoruraux les uns contre les autres. Les agriculteurs utilisent des produits homologués faits pour soigner les plantes, les animaux et les hommes contrairement à ce que dit la presse. Il serait judicieux de resserrer les rangs entre toutes nos organisations professionnelles syndicales et tous ceux qui défendent le monde rural. L’agriculteur n’a pas à subir les effets pervers des voisins » [applaudissements de l’assemblée].

Un courrier a donc été envoyé dans ce sens par le SPPRE aux ministres de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Économie et des collectivités. D’ailleurs présent, le représentant de la préfecture donc de l’État Rik Vandereven a souhaité souligner pour conclure que « c’est un enjeu de société.

Le citoyen s’inquiète pour sa santé. Nous devons prendre en compte ces inquiétudes. Dans les PLU et PLUI, nous travaillons pour que ces éventuelles zones tampons soient prises en charge par les collectivités et les aménageurs. Cette charge doit être partagée. Il faut renouveler le dialogue. On sent qu’il y a une rupture entre les rurbains et agriculteurs !

À nous de faire la médiation et de créer une charte de bon voisinage à défaut de consensus ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Michael et Cornelia Horsch entourés de toute l'équipe du démo tour.
Le retour du démo tour des établissements Josse.
Depuis plus de 10 ans maintenant les établissements Josse organisent tous les ans un démo tour, pour présenter leur gamme de…
Récoltes, climat, réglementation : le préfet de l'Eure échange avec Jonathan Lerat.
À Bournainville-Faverolles, le préfet en visite d'exploitation post-moisson.
Une rencontre chez les associés Jonathan et Adeline Lerat, frère et sœur, au cœur d'une exploitation familiale diversifiée pour…
Évolution des surfaces colza en ha en Normandie
et Ouest Île-de-France.
Colza : bilan de campagne 2024-2025.
2025 a offert un très bon, voire un excellent, bilan aux producteurs de colza en Normandie et dans l'Ouest de l'Île-de-France.…
Les JA de Seine-Maritime en Copil le 25 août. « Il y a une très bonne équipe », précise Jean, qui remercie chacun pour son implication.
Terres de Jim : dernière ligne droite.
Les 12, 13 et 14 septembre, Vieux Manoir accueillera les Terres de Jim. Les Jeunes agriculteurs du département en charge de…
Alex et Karine ont repris une boutique de fleuriste.
"C'est un commerce de proximité."
Quatre ans après sa création, la Ferme Germare installe 120 casiers en centre-ville de Pont-Audemer.
L'allocation de rentrée scolaire sera versée par la MSA à partir du 19 août 2025.
Versée au cours du mois d'août par les caisses de MSA, l'allocation de rentrée scolaire (ARS) aide les familles à financer les…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 185€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole