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Des pucerons d’automne dans dix parcelles sentinelles

Parmi les 23 parcelles observées dans le cadre du bulletin de santé du végétal, des pucerons étaient présents dans 10 parcelles dont 6 parcelles de blé et 4 d’orge.

Puceron sur une parcelle de blé
Puceron sur une parcelle de blé
© F. D’HUBERT - CHAMBRE D’AGRICULTURE 76

Au 13 novembre, le seuil de nuisibilité des pucerons d’automne était atteint pour une parcelle d’orges dans l’Orne et 2 parcelles de blé dans l’Eure, avec des pucerons présents sur 10 à 15 % des plantes. Le seuil de nuisibilité est atteint quand le pourcentage de plantes porteuses d’au moins un puceron atteint ou dépasse 10 %, ou lorsque les pucerons séjournent depuis plus de 10 jours dans la parcelle.

Privilégier l’observation pendant les heures chaudes de la journée (pour que les pucerons soient sortis du collet des plantules où ils descendent lorsqu’il fait frais, les rendant peu visibles).

Les conditions pluvieuses devraient cependant limiter l’activité de ce ravageur. Les semis précoces exposent les cultures à une plus longue présence de pucerons et s’accompagnent d’une plus faible densité ce qui accroît le risque.

Les parcelles abritées, situées en bordure de bois, de haies, ou à proximité de repousses de céréales sont généralement les plus concernées. Un automne doux favorise également l’activité de ce ravageur.

En préventif, on peut détruire les repousses et les graminées ainsi que retarder le semis pour éviter de se retrouver dans une situation à risque.

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