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Contrat tripartite : Lidl continue à vendre la race Normande.

L'accord tripartite entre NatUp, représentant les éleveurs, Socopa et Lidl, visant à commercialiser la viande de bovins de race Normande a été reconduit mardi 6 juillet. A cette occasion, les acteurs ont pu visiter un centre logistique du distributeur ainsi qu'une exploitation.

Boeufs, génisses et vaches de réforme de race Normande peuvent être commercialisés grâce au contrat tripartite entre Lidl, Socopa et NatUp.
Boeufs, génisses et vaches de réforme de race Normande peuvent être commercialisés grâce au contrat tripartite entre Lidl, Socopa et NatUp.
© JP

Michel Biero, directeur exécutif de Lidl France, a accueilli les participants, majoritairement des éleveurs, mais aussi des représentants de NatUp et Socopa, dans la plateforme logistique de Honguemare-Guenouville (27), mardi 6 juillet. Durant l'après-midi, ceux-ci ont visité la Ferme des noisetiers, à Bois Himont (76). Environ 70 personnes étaient au rendez-vous. L'événement a eu lieu à l'occasion de la signature du renouvellement du contrat tripartite de valorisation de viande de bovins de race Normande entre la coopérative, l'abattoir et le distributeur.

Aujourd'hui, 300 exploitations agricoles sont engagées dans la démarche, ce qui représente près de 80 animaux écoulés par semaine. Côté distribution, sept entrepôts livrent les morceaux dans une soixantaine de magasins répartis en Normandie, dans la région de Rennes, « mais aussi en Ile-de-France où la consommation de viande de race Normande a augmenté de 25 % depuis un an. C'est une race populaire dans cette région », précise Guillaume Reix, chef du groupe viande, volaille, poisson chez Lidl.

 

Pour combien ?

Ce contrat permet de garantir un prix fixe, de 3,63 EUR/kg de carcasse, aux éleveurs. A leur demande, selon l'évolution des coûts de production, ce prix peut être réévalué. Les éleveurs doivent planifier leurs sorties d'animaux huit semaines à l'avance. Boeufs, génisses et vaches de réforme de race Normande peuvent en bénéficier, à condition de posséder les critères suivants : la carcasse doit être conformée au moins O= et présenter un taux d'engraissement de 2 ou 3. « Nous vendons des morceaux à poids fixe. Si une entrecôte qui doit être vendue à 300 g est trop large, elle sera trop fine, ce que nous voulons éviter », a illustré Guillaume Reix. Concernant la problématique de l'équilibre entre la valorisation de l'avant et de l'arrière, la stratégie de Lidl, en race Normande, est d'accepter que certains magasins ne proposent pas d'entrecôte ou de faux-filet. Cela conduirait à devoir valoriser des quantités très importantes de haché. Guillaume Reix a confié que l'entreprise est à la recherche de plus de sources de valorisation des morceaux de l'avant.

 

Principaux concernés

Les agriculteurs semblent satisfaits de travailler dans cette filière. Stéphane Lemonnier, éleveur à La Barre-en-Ouche (27), résume son bilan quant à cet engagement : « que du bonheur. La plus-value est non négligeable ». Depuis 2019, date où la démarche est née, il a gagné environ 0,5 EUR/kg de carcasse, « sans changer notre façon de travailler ». Aujourd'hui, il vend entre 25 et 30 vaches de réforme par an pour cette filière et compte « rester dedans tant qu'elle perdure ». De son côté, Alexandra Brunet, éleveuse à Saint-Denis-d'Augeron (27), estime que le prix de 3,63 EUR/kg de carcasse « est correct, mais on espère qu'il sera possible de le revoir face à l'augmentation du prix des intrants actuellement ». L'agricultrice apprécie le contrat qui lui permet de mieux valoriser ses boeufs, et son projet est de normandiser entièrement son troupeau pour engager davantage de bêtes dans la filière.

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