Aller au contenu principal

Colza :
point sur les biomasses
entrée et sortie hiver 2024.

Dotés de bonnes réserves azotées avant hiver et poussés par une douceur depuis fin janvier, les colzas ont vite redémarré en février. Les niveaux d'absorption d'azote par la culture en sortie hiver étaient très bons dans l'ensemble. A bien prendre en compte dans le calcul de la dose à apporter.

Dans les derniers jours de février, le colza se situait au stade D1-D2 majoritairement. 
Dans les derniers jours de février, le colza se situait au stade D1-D2 majoritairement. 
© © Jean Lieven - Terres Inovia

Sur un échantillon de plus de 200 parcelles, les biomasses moyennes en sortie hiver étaient 15 à 20 % supérieures par rapport à la tendance des 10 dernières années.

Environ 40-45 % des parcelles ont conservé voire dépassé 1,5 kg/m2 de poids vert avant le 10 février. 

L'épisode de gel en janvier et les chutes naturelles de feuilles (sénescence) ont conduit à des pertes de 20 à 30 % de poids verts entre décembre et début février. 

En Normandie comme en Île-de-France, les quantités d'azote absorbé mesurées en sortie hiver 2024 figurent sur le podium des valeurs moyennes les plus élevées de ces 15-20 dernières années. Elles atteignent régulièrement plus de 90 kg N/ha. 

Entre le 5 et le 20 février (stade C2 à D1), le colza a pu prendre de 400 à 800 g/m², d'après quelques suivis spécifiques réalisés par Terres Inovia dans le sud de l'Eure. Attention, passé le stade " rosette-C1 ", les biomasses mesurées au champ sortent du champ de validité de la relation biomasse-N absorbé.

Dans les parcelles suffisamment ressuyées, les premiers apports d'engrais ont déjà été effectués. Dans les derniers jours de février, le colza se situait déjà au stade D1-D2 majoritairement, c'est une année précoce. Il est conseillé d'essayer de se rapprocher au possible des conseils habituels de fractionnement de la dose totale qui s'appuient sur la valeur de la dose à apporter, le stade et les éventuels problèmes sanitaires : hydromorphie / asphyxies racinaires, maladies (hernie des crucifères...), dégâts larvaires (altises, charançons, mouches du chou).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Laura Behotas s'est installée en 2023 dans l'Eure.
Laura, une graine d'agricultrice bien implantée !
Laura Behotas est arrivée jusqu'aux portes de la finale de Graines d'Agriculteurs dans la catégorie installation. Si elle n'a pas…
La collecte laitière  dans le monde et Europe. 
Après 3 ans de relative stagnation, la production dans les 5 principaux bassins laitiers exportateurs,  sur les six premiers…
Témoignage du Gaec Adam dans la Manche.
En 2025, la pousse de l'herbe a été plus timide pour les 130 VL du Gaec Adam malgré les conditions favorables de pâturage. Les…
Le nouveau catalogue régional recense plus de 150 formations.
Le nouveau catalogue de formation des salariés est disponible.
Le secteur agricole est impacté par des évolutions multiples : les outils et techniques de production, le climat, la…
Depuis un an, le nombre d'attaques de loup a augmenté de + 26 %.
Loup : vers un assouplissement supplémentaire des règles.
L'État français devrait passer d'un régime d'autorisation à un régime de déclaration pour les tirs de défense contre le loup. Une…
À l’approche des fêtes de fin d’année, les chapons de la Ferme de la Sente aux Ânes sont prêts à être transformés.

Depuis cinq générations, la Ferme de la Sente aux Ânes se consacre à l’élevage et à la polyculture sur une superficie de 200…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 185€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole