Champs en fête après la tempête
Le coup de vent du 13 juin a quelque peu perturbé le démarrage de « Champs en fête » qui s'est tenu ce week-end. Tard le vendredi et tôt le samedi, les organisateurs du comice agricole de Gisors ont retroussé leurs manches pour remettre d'aplomb les différentes structures. La messe a été dite mais les conférences ont été annulées.








La messe a été dite mais les différentes conférences (les races locales, les moutons et le paysage, l'eau, la luzerne, le sucre, les pommes et le cidre...) ont été annulées. Le barnum dédié s'est envolé dans les cieux la veille de l'inauguration pendant que Dieu préservait son autel d'un jour. « Champs en Fête : agriculteurs mais pas que », versus 2025, restera dans la mémoire de ses organisateurs. Vendredi en fin d'après-midi et alors que l'on serrait les derniers boulons, un violent coup de vent mêlé de grêlons a bien failli anéantir plusieurs mois de travail et d'investissement. Pas de blessé mais des barnums envolés, des barrières projetées et des stands dévastés. « Certains voulaient tout annuler mais, dans ces moments, on mesure la solidarité entre agriculteurs », témoigne Hervé, un des organisateurs de ces deux jours de fête. Jusque très tard dans la nuit de vendredi et dès potron-minet le samedi, plusieurs dizaines de bénévoles ont retroussé leurs manches pour remettre le site d'équerre.
La fête a certes commencé avec quelques heures de retard et le programme initial a été amputé de quelque animation mais l'essentiel, l'esprit de Champs en fête en premier lieu, a été sauvegardé. « C'est un peu comme le salon de l'Agriculture mais à taille humaine. En plus, on peut manger à pas trop cher », se réjouissait le dimanche une famille de Gisoriens. Un grand public qui a pu découvrir que l'agriculteur est aussi « acteur de la sécurité, garant de la souveraineté alimentaire, engagé dans la dynamique des territoires, source de beautés naturelles et de bienfaits, innovateur pour demain... » Bravo aux agriculteurs locaux pour cette opération de communications positive et surtout d'avoir su garder le sourire alors que certains, dans les linières ou sous le verger, ont payé un lourd tribut à cet épisode climatique. L'heure est encore au bilan.