Aller au contenu principal

Bien-être animal, comment l'évaluer facilement.

Le bien-être animal fait partie du métier d'éleveur. Au quotidien, il veille au confort et à la santé de son troupeau, éléments clés de la productivité et de l'organisation du travail.

L'évaluation du bien-être animal est basé sur les cinq
libertés fondamentales : faim et soif, douleur, inconfort, peur.
L'évaluation du bien-être animal est basé sur les cinq
libertés fondamentales : faim et soif, douleur, inconfort, peur.
© CHARLY TRIBALLEAU/COMMISSION EUROPÉENNE

Le centre national interprofessionnel de l'économique laitière (Cniel) et l'interprofession bétail et viande (Interbev) travaillent depuis deux ans sur la définition d'indicateurs d'évaluation du bien-être animal en élevage bovin, de manière objective et à grande échelle. Ce travail s'inscrit dans leur plan de filière et démarche de responsabilité sociétale. Cette approche collective se veut positive, pour mieux valoriser les pratiques des éleveurs auprès de la société.

Basés sur les cinq libertés fondamentales : faim et soif, douleur, inconfort, peur et comportements naturels, seize indicateurs, centrés sur l'animal et son environnement, permettent désormais d'évaluer son bien-être. Ces critères ont notamment été choisis pour leur facilité d'observations et de mesures, mais aussi pour leur intérêt technico-économique. Ils seront évalués à l'aide d'un outil informatique dont le nom est Boviwell, initialement développé par Moypark et adapté aux spécificités de l'élevage français.

 

CHARTE DES BONNES PRATIQUES D'ÉLEVAGE

Avec cinq années d'utilisation, cet outil a déjà été testé dans plus de 1 500 élevages, où plus de 100 000 bovins ont été observés. Basé sur le référentiel européen Welfare quality, l'outil a été adapté pour correspondre aux critères retenus par les filières. Concernant les élevages laitiers, la filière a décidé de l'adosser à la charte des bonnes pratiques d'élevage (CBPE), démarche d'amélioration existant depuis 1999. Ce dispositif possède une organisation bien définie avec un réseau de techniciens d'élevage qui réalisent des visites, en moyenne, tous les 2 ans, et un système de crédibilisation. Il permettra de déployer facilement le diagnostic Boviwell. La grille d'évaluation de la CBPE actuelle comportait déjà un certain nombre de pratiques en lien avec le bien-être animal (santé, alimentation, abreuvement, état des animaux...).

Afin de faciliter la mise en place du diagnostic Boviwell, la CBPE fait évoluer sa grille d'évaluation pour consacrer un chapitre spécifique au bien-être animal, basé sur le diagnostic complet. Lors du diagnostic, à partir d'observations sur les animaux et leur environnement, et d'échanges avec l'éleveur,le technicien définira un scorepour chacun des indicateurs.Une fois les scores agrégés, une note finale sera obtenue et pourra être comparée à la moyenne nationale des autres élevages audités. A partir du résultat, le technicien pourra proposer un plan de progrès à l'éleveur. A l'échelle de la Normandie, avant la crise sanitaire, les formations des techniciens au diagnostic Boviwell devaient démarrer au printemps et les premiers audits en élevage devaient débuter dans le courant de l'année.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Brûlage des déchets verts à l'air libre.
Le principe d'interdiction générale réaffirmé.
Exemple de dégâts d'altises.
Printemps 2025 : risque altise faible sur les lins, vigilance tout de même

Les semis de lin fibre sont en grande partie terminés dans les zones de production, et la levée est en cours. Le lin est…

Évolution régionale de la collecte (par rapport aux mêmes périodes de l'année précédente).
La production laitière entre stabilité et inquiétudes.
L'année 2024 a marqué un rebond de la production laitière. Mais l'embellie pourrait être de courte durée, tandis que les besoins…
Pauline Le Penven, conseillère cultures des Chambres d'agriculture de Normandie
"Du ciel au champ : les satellites pour guider vos apports d'azote

Une année ne faisant pas l'autre, comment optimiser ses rendements en tenant compte de la valorisation de…

Déclaration PAC : quelle case faut-il cocher ?

Tous les agriculteurs doivent effectuer leur déclaration PAC sur Télépac avant le 15 mai prochain. Mais quelle case faut-…

Les nouvelles technologies agricoles promettent des réductions significatives de main-d'œuvre et d'intrants.
Traitements phytos : le numérique intéresse les agriculteurs.
La compilation d'une centaine d'études scientifiques européennes démontre que les technologies digitales appliquées à l'agronomie…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 185€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole