Betterave : le potentiel est là, la hausse des coûts aussi.
La CGB Eure a tenu son assemblée générale le 16 mai dernier à quelques encablures de la sucrerie d'Etrepagny. Le potentiel betteravier est dans la plaine "mais on est dans l'incertitude. Il ne faut pas trop tirer sur la ficelle car les coûts de production sont en augmentation", a plaidé Paul Lannoy, son nouveau président.

"Attention, si la betterave sucrière ne rémunère pas assez face à l'envolée des coûts de production, les surfaces risquent de baisser significativement", prévient la CGB 27.
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Les chiffres clés de la betterave sucrière en Normandie.
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Première assemblée générale pour Paul Lannoy en tant que président de la CGB Eure. Dans son discours inaugural, il a rendu hommage à son prédécesseur Alexandre Quillet en précisant qu'il a accepté de relever ce challenge "pour s'investir dans des valeurs collectives. Nous sommes présents sur tous les sujets mais on est dans l'incertitude. Le chaud et le froid vont souffler alors il ne faut pas trop tirer sur la ficelle. Si la betterave sucrière ne rémunère pas assez face à l'envolée des coûts de production, les surfaces risquent de baisser significativement", craint-il.