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Les perspectives de la Commission européenne pour l'élevage bovin.

Fin 2023, le centre de recherche de la Commission européenne a publié ses prévisions à l'horizon 2035 pour les marchés agricoles européens dans son exercice annuel de prévisions.

La consommation et la production de viande bovine devraient diminuer de 0,6 million de tonnes équivalant carcasse d'ici 2035 (-9,2 %)
La consommation et la production de viande bovine devraient diminuer de 0,6 million de tonnes équivalant carcasse d'ici 2035 (-9,2 %)
© SOURCE : COMMISSION EUROPÉENNE

La consommation de viande de boeuf par habitant dans l'UE devrait continuer de baisser pour passer de 10 kg par an actuellement à 9,5 kg par an en 2035. Le cheptel bovin pourrait baisser de 3,5 millions de têtes par rapport à la moyenne 2021- 2023 (-11 %). Le cheptel allaitant connaîtrait une baisse de 900 000 têtes (-8,6 %), principalement en raison d'une rentabilité faible et de normes plus strictes, notamment sur les aspects environnementaux.  Ces normes pourraient amener à une réduction du cheptel laitier de 2,5 millions de têtes (-13 %) dans l'UE d'ici 2035. La consommation par habitant de produits laitiers de l'UE devrait rester stable. Le rapport anticipe un ralentissement de la croissance des rendements (0,9 % par an), avec une baisse prévue de la production laitière de 0,2 % par an. Le marché intra-UE resterait le plus important débouché (88 % de la production laitière totale).

DES PRIX QUI S'ÉQUILIBRENT À UN NIVEAU PLUS ÉLEVÉ
Une baisse des prix devrait suivre la période 2022-2023 de prix élevés de la viande bovine dans l'UE. Puis, des coûts de production plus élevés dans l'UE et une production en déclin entraîneraient une hausse des prix se stabilisant à un niveau plus élevé qu'auparavant, à environ 5 100 euros/tonne en 2035.
Les prix des produits laitiers de l'UE devraient augmenter, avec le prix du lait à la ferme restant plus élevé qu'avant 2022. Cependant, cette hausse serait principalement attribuée à l'inflation et les prix en termes réels devraient rester plutôt stables.

UNE DEMANDE MONDIALE EN HAUSSE
L'UE et la Nouvelle-Zélande resteraient les principaux exportateurs (24 % chacun), avec les États-Unis en troisième position (20 %). L'UE serait amenée à adapter ses exportations pour suivre une demande mondiale changeante, privilégiant les produits laitiers à valeur ajoutée (fromages, yaourts...), influencée par le vieillissement de la population et la hausse des revenus.
La demande mondiale d'importation de boeuf pourrait augmenter de 2,1 millions de tonnes en raison d'une demande accrue de la Chine, du Vietnam et de l'Afrique subsaharienne.

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