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Congrès AGPB : un projet stratégique offensif.

Le congrès de l’AGPB s’est tenu les 13 et 14 février à Compiègne. Amaury Levesque et Régis Chopin, co-présidents de la section grandes cultures de la FNSEA de l’Eure, commentent ce temps fort pour les céréaliers.

La délégation euroise accompagnée de Philippe Pinta (au
centre) et de Eric Thirouin (à droite).
La délégation euroise accompagnée de Philippe Pinta (au
centre) et de Eric Thirouin (à droite).
© ©DR

« Nous n’avions pas eu la visite d’un ministre de l’Agriculture depuis longtemps à un congrès de l’AGPB, note Amaury Levesque. Didier Guillaume a dit qu’il était aux cotés des paysans, qu’il défendrait toutes les agricultures, tous les agriculteurs et qu’il serait un bouclier face à l’agribashing. S’il n’a pas le poids nécessaire pour infléchir la future PAC, il a dit qu’il ferait tout son nécessaire pour que les impacts négatifs soient le moins importants possible pour l’agriculture. C’est un ministre rural, pragmatique, qui connait bien ses dossiers. Fait notable, il plaide pour que la France retrouve sa vocation exportatrice de denrées agricoles : il fixe l’objectif d’une balance commerciale excédentaire de dix milliards d’euros. »

L’AGPB a profité de l’assemblée générale pour lancer une nouvelle campagne de communication.« C’est la première fois que l’AGPB envisage une vraie stratégie de communication et de positionnement, pour reconquérir la société : agribashing fracassant, alimentation sécurisée…,mais aussi pour regagner en compétitivité : stopper les contraintes françaises devenues insupportables, combler les différentiels de compétitivité avec nos voisins européens »,explique Régis Chopin.

CAMPAGNEDE COMMUNICATION

Dans un premier temps, une communication ciblée ayant pour titre « les nouveaux céréaliers» va être déployée dans l’opinion, sur les réseaux sociaux, sur les évènements, en ayant recours à cinq jeunes agriculteurs ambassadeurs, témoins de leurs pratiques. « Dans un second temps, il est indispensable de stopper la cascade de contraintes qui s’abattent sur notre métier : hausse de la RPD, glyphosate et diminution des produits phytosanitaires, occasionnant une perte de compétitivité avec nos voisins allemands. Enfin, l’AGPB se lance un nouveau défi en faisant le pari d’une future PAC où l’agriculteur pourrait envisager un soutien correspondant à son engagement volontaire, en fonction du niveau de conditionnalité qu’il choisira », poursuit Régis Chopin. Tout ce projet stratégique offensif a plutôt été bien accueilli au cours de ces deux jours de congrès, et débutera au salon de l’agriculture.

Ce n’est pas sans émotionque Philippe Pinta, président de l’AGPB, a annoncé qu’il passerait la main après ce congrès. « Effectivement, après 15 années de présidence, le sentiment d’un contrat bien rempli est bien perceptible. Les nombreux combats et dossiers suivis lui ont valu des applaudissements nourris qui ont suscité une certaine émotion tant chez Philippe que dans l’assemblée », témoigne Régis Chopin. La succession assurée par Eric Thirouin, actuel secrétaire général, a été validée mardi 19 février en conseil d’administration, avec un nouveau bureau. •

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