Le fauchage des routes départementales évolue.
Lors de sa prise de fonction, Alexandre Rassaërt, président du Département de l'Eure, s'est donné pour objectif de réfléchir à une nouvelle gestion du fauchage des routes départementales de l'Eure. Le tout en consultation avec la Chambre d'agriculture, les JA de l'Eure et la FNSEA 27, dans le but d'éviter la pollution des cultures.
D "C'est un vrai marqueur pour les agriculteurs", s'accordent à dire Alexandre Rassaërt, président du Département de l'Eure et Gilles Lievens, président de la Chambre d'agriculture de l'Eure, à l'occasion d'un point presse au Salon international de l'agriculture, vendredi 1er mars, durant lequel le département a dévoilé sa nouvelle politique de fauchage. Le but : éviter la pollution des cultures.
Actuellement
Aujourd'hui, trois coupes sont réalisées dont la première et la deuxième sont des coupes dites de sécurité et la dernière, une coupe totale de 8-10 cm, fixé début mai. "Nous voulons, cette année, mettre en place cette phase de test de deux coupes : la première de sécurité et de protection des champs, puis une seconde coupe totale de 15 cm, autour de mi-avril." Et surtout : "Instaurer un dialogue régulier avec les représentants du monde agricole en complément des échanges avec nos élus, en provoquant trois réunions fixes, avant le lancement de la campagne, à l'été en milieu de campagne et en hiver pour faire le bilan de la campagne terminée. Une communication régulière et territorialisée avec la Chambre d'agriculture ainsi que la transmission d'un planning de fauchage actualisé aux collectivités seront mis en place. Le traitement d'espèces indésirables en bords de champs sera réalisé.
840 hectares
Pour rappel, le département de l'Eure est gestionnaire d'environ 4 200 km de routes départementales et applique depuis 2009 une gestion différenciée pour faucher ses bords de routes à savoir les dépendances vertes. L'ensemble des accotements et des délaissés départementaux représente 8,4 millions de m² à faucher soit 840 hectares. Le fauchage est organisé en trois passages avec le soutien de 31 tracteurs équipés d'outils spécifiques, de 93 agents de travaux formés à la conduite des engins de fauchage.