Aller au contenu principal

Aide d’urgence à l’agriculture biologique : une revalorisation saluée par la FNSEA mais qui doit s’accompagner du respect d’Egalim.

La FNSEA se félicite de la revalorisation de l’enveloppe d’aide d’urgence à l’agriculture biologique à 70 millions €, annoncée ce jour par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. En effet, Arnaud Rousseau, en avait fait une priorité dès sa prise de fonction le 14 avril.

Le plan du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, répond à deux autres demandes majeures de la FNSEA dont l’augmentation du budget de la commande publique pour répondre à l’objectif fixé par Egalim de 20 % de bio dans la restauration collective, contre 6 % aujourd’hui.
Le plan du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, répond à deux autres demandes majeures de la FNSEA dont l’augmentation du budget de la commande publique pour répondre à l’objectif fixé par Egalim de 20 % de bio dans la restauration collective, contre 6 % aujourd’hui.
© Loire Atlantique Agricole

La FNSEA avait estimé dès le début que l’aide de 10 millions € n’était pas à la hauteur de la crise traversée par les 60 000 fermes engagées en bio. Grâce à cette revalorisation fortement attendue, ils bénéficieront d’un soutien financier accru pour les aider à faire face aux pertes économiques et aux difficultés de trésorerie résultant de la baisse de la consommation, des déclassements de la production biologique et de l’augmentation des coûts de production.

De plus, la FNSEA considère que cette revalorisation de l’aide d’urgence à l’agriculture biologique va dans le sens de la souveraineté alimentaire de notre pays. Cependant, pour que cette aide atteigne réellement son objectif, la FNSEA appelle instamment le gouvernement à ouvrir cette aide à tous les exploitants bio en difficulté.

 

TRAVAILLER SUR L’AUGMENTATION DES DEBOUCHES

Afin de soutenir durablement le secteur biologique, il est important également de travailler sur l’augmentation des débouchés. Ainsi, le plan du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, répond à deux autres demandes majeures de la FNSEA :

• Une augmentation du budget de la commande publique pour répondre à l’objectif fixé par Egalim de 20 % de bio dans la restauration collective, contre 6 % aujourd’hui. L’exigence de l’origine française sur ces produits est évidemment une condition nécessaire pour que le plan de soutien bénéficie aux agriculteurs français !

• Une augmentation du budget de la communication sur l’agriculture biologique. La FNSEA appelle au développement d’une communication générale et générique sur les bénéfices de l’agriculture bio sans pour autant stigmatiser l’agriculture conventionnelle.

Au-delà de ces annonces, la FNSEA continue de demander la mise en œuvre stricte des lois Egalim 1 et 2 dans la filière biologique, avec la construction du prix en marche avant qui prenne en compte la réalité des coûts de production à l’amont, et le respect de la non-négociabilité de la matière première agricole jusqu’au distributeur. Comme pour la production conventionnelle, la FNSEA compte sur l’OFPM (observatoire de la formation des prix et des marges) pour nous éclairer sur la réalité des marges à l’aval.

La crise sans précédent que nous vivons démontre que les injonctions politiques sur le développement de la bio ne peuvent s’affranchir des lois du marché !

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Céline Lefevres entourée de son ancien et nouveau président. "La qualité du binôme président-directrice est fondamentale pour faire grandir l'entreprise en toute sérénité", insistent de concert Patrick Pottier et Gilles Lancelin.
AS 27 : Patrick Pottier passe le flambeau à Gilles Lancelin.
En cette année olympique, Patrick Pottier, président d'AS 27 (Accompagnement Stratégie Eure) depuis 2013, a passé le 11 …
Le fuseau retenu pour la ligne électrique aérienne 400 000 volts est celui dit "ligne existante" qui longe les lignes 400 000 et 25 000 volts existantes entre Rougemontiers et Quillebeuf-sur-Seine, pour rejoindre ensuite la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine. Une fois que la nouvelle ligne aura été mise en service, la ligne électrique 225 000 volts existante sera retirée.
Nouvel axe électrique 27/76 : il passera par l'existant.

À l'occasion d'un point presse le 11 avril dernier, responsables de l'État et de RTE ont réalisé un point d'étape sur le…

De g. à d. : Céline Collet, Gaëlle Guyomard, Jean-François Chauveau, Gilles Picard, Guillaume Burel, Denis Letellier, Vincent Leborgne sont prêts à accueillir tout le monde le 16 mai à Beuzevillette.
L'édition MécaLive Ouest 2024 le 16 mai à Beuzevillette.
Un programme riche et varié d'ateliers attend les visiteurs tandis que plus de 80 exposants, 70 marques de matériels et des…
Participez au programme Giverni.

Les bovins sont capables d'acquérir une résistance aux strongles de l'intestin et de la caillette. Peut-on mettre en évidence…

Des évolutions sur la fiscalité du foncier sont attendues.
Fiscalité et agrivoltaïsme au menu des propriétaires ruraux.
La fiscalité du foncier agricole et le cadre de développement de l'agrivoltaïque étaient à l'ordre du jour de la section…
La charte a été officiellement signée le 16 avril lors d'un point agricole avec Simon Babre, préfet de l'Eure.
Charte de déontologie des contrôles.
Les agriculteurs ne sont pas des délinquants en puissance, mais ce ressenti est une pression qui pèse sur leurs épaules : comment…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 175€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole