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Situation tendue en pommes de terres.

© PIXABAY

500 000 tonnes aujourd’hui en stock pourraient ne pas être transformées avant la fin de la campagne. L’ensemble des mesures, « bien compréhensible », prises dans le contexte de lutte contre le Covid-19, comme la fermeture des lieux de consommation hors domicile en Europe, « a un impact fort sur la transformation et les stocks de pommes de terre industrielles », constatent  les deux interprofessions du secteur, le CNIPT (pour le frais) et le GIPT (pour le transformé).

A cela s’ajoute la baisse du fret vers l’Asie. La production de pommes de terre pour la transformation représente près de 3 millions de tonnes en France, dont plus d’1,5 million a destination d’industriels européens. Les deux interprofessions estiment « a 500 000 tonnes les pommes de terre françaises, aujourd’hui en stock, qui pourraient ne pas être transformées avant la fin de la campagne ». Même une éventuelle hausse d’achats de produits transformés et de pommes de terre fraîches en magasins ne permettra pas d’absorber la totalité de ces volumes. Les féculeries, qui travaillent plus d’un million de tonnes de pommes de terre spécifiques sous contrat, sont aujourd’hui fermées, en cours de nettoyage et de maintenance inter campagne.

La filière pommes de terre étudie toutes les alternatives en termes de débouchés qui pourraient permettre de diminuer les stocks « sans déstabiliser des équilibres déjà fragiles » : alimentation animale, méthanisation, transformation en alcool, stockage public. « Si aucune solution n’est rapidement trouvée, la filière s’attend a une situation très critique en termes économique, sanitaire et environnemental, et ceci a très court terme », poursuit le communiqué. « La situation exceptionnelle et le report potentiel de certains volumes transformés en juillet et août obligent chacun à prendre ses responsabilités sur les plantations a venir », concluent les deux interprofessions.

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