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Plateforme Okolo : une opportunité de vente pour les producteurs.

Mardi 23 mai, l’agglomération de Lisieux Normandie a choisi de mettre en lumière la plateforme numérique de vente directe nommée Okolo. C’est sur la ferme « Les chèvres de Noémie », à Ouilly-du-Houley (14), qui fait partie des 90 producteurs déjà recensés sur le site, que la rencontre a eu lieu.

Des élus de l’agglomération Lisieux Normandie, l’éleveuse-hôte Noémie Champion et les équipes d’Okolo (à droite) ont présenté le fruit de leur collaboration, mardi 23 mai, dans le Pays d’Auge.
Des élus de l’agglomération Lisieux Normandie, l’éleveuse-hôte Noémie Champion et les équipes d’Okolo (à droite) ont présenté le fruit de leur collaboration, mardi 23 mai, dans le Pays d’Auge.
© LM

En polonais, le terme « okolo » signifie « près de ». Un patronyme choisi avec soin par Julien Petaux et son associé Clément Hervieu, tous deux développeurs caennais, à l’origine de la plateforme numérique du même nom. Okolo, c’est donc un marché virtuel qui recense les producteurs normands et qui leur permet de se référencer et de vendre leurs produits en ligne dans une logique « écologique, locale et sociale », mentionne Julien Petaux. Le site a été mis en lumière par l’agglomération de Lisieux Normandie, partenaire, mardi 23 mai, à la ferme « Les chèvres de Noémie », à Ouilly-du-Houley, dans le Calvados. Dans le cadre de son projet agricole et alimentaire territorial (PAT), la communauté de communes a choisi d’accompagner les agriculteurs dans « la valorisation et la promotion de leurs productions », spécifie François Aubey, président de l’agglomération qui a doté une enveloppe de 76 000 € pour l’occasion (en lien avec le plan de relance).

 

VITRINE EN LIGNE

Initialement, tout a démarré en 2019. Julien Petaux et Clément Hervieu sont sollicités par des amis producteurs pour imaginer un site qui leur permettrait de vendre en circuits courts. « On s’est rendu compte que chacun a des besoins différents. Nous avons été surpris par le Covid et tout s’est accéléré », relate Julien Petaux. Après plusieurs mois de développement et d’ajustements, Okolo voit le jour en 2021. L’objectif est clair, le site se pense comme une vitrine des productions normandes, mais pas seulement. « N’importe qui peut s’inscrire en France même si on veut avant tout créer des liens avec le local, les restaurants, le tourisme, etc. », confirme-t-il. D’un côté, une carte interactive recense les producteurs inscrits - pour l’instant, cela concerne 90 fermes, dont 28 sur l’agglomération Lisieux Normandie. De l’autre, on trouve des pages « boutique » avec l’inventaire des mets ou confections proposés par l’exploitant ou l’artisan. Ces volets permettent aux consommateurs de faire leurs achats à distance, avec la sélection d’un point de collecte. Le tout, sans obligation d’inscription, ni pour la consultation, ni pour l’achat. « C’est un outil simple et ergonomique », mentionne le créateur.

 

A L’ECOUTE DES PRODUCTEURS

Noémie Champion est éleveuse dans le Pays d’Auge où elle transforme le lait sur place - elle a 70 chèvres dont 48 en traite. Inscrite depuis mars 2023 sur Okolo.fr, elle se dit satisfaite des services proposés par la plateforme. « J’étais à la recherche d’autres méthodes de vente. Avec Okolo.fr, je pense pouvoir toucher de nouveaux clients », remarque-t-elle. « On veut que ce soit souple et surtout, on souhaite laisser la majorité du gain au producteur », explique Julien Petaux. C’est pourquoi, se référencer et ouvrir une boutique est gratuit. La start-up se rémunère uniquement sur les commissions bancaires des ventes - non sur les paiements en espèces ou par chèques - à hauteur de 7 %. L’agglomération Lisieux Normandie, en partenariat avec l’entreprise, propose de réduire cette commission bancaire, pour les producteurs de son secteur, à hauteur de 3 %, pendant trois ans. « Nous voulons leur donner envie de s’inscrire », note François Aubey.

 

LE DEBUT DE L’AVENTURE

En 2022, Okolo a réalisé 590 commandes pour un gain de 10 000 € de chiffre d’affaires. « La différence avec notre plateforme, c’est qu’on l’a vraiment faite évoluer en fonction des besoins des producteurs. On travaille à la prise de commande groupée (plusieurs producteurs sur un même point de retrait). On a des fonctionnalités avancées et moins chères et une application mobile va voir le jour », achève Julien Petaux.

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