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Mesures de biosécurité à adopter lors des introductions de bovins.

L'arrivée de nouveaux animaux dans les élevages représente un risque majeur d'introduction d'agents pathogènes.

© GDS FRANCE

Des mesures de biosécurité doivent impérativement être respectées afin de ne pas infecter son élevage. Dans un premier temps, connaître le statut sanitaire du troupeau vendeur est essentiel pour que l'introduction (achats/pensions) soit réalisée dans les meilleures conditions.

L'idéal est de réaliser un dépistage des animaux avant la vente. Des prises de sang sont ainsi effectuées dans l'élevage vendeur, 15 jours maximum avant le départ des animaux, afin de déterminer s'ils sont potentiellement porteurs d'agents pathogènes. Si les résultats d'analyses sont positifs, ils ne doivent pas être introduits dans un nouvel élevage.

Un transport direct, réalisé par les éleveurs, est à privilégier afin d'éviter les contacts avec d'autres bovins et des risques de contaminations avant l'arrivée dans l'élevage.

La période de quarantaine des animaux introduits doit impérativement être respectée. Sa durée doit être de 30 jours ou au minimum jusqu'à réception des résultats des analyses, cela même en cas de transport sécurisé et de validation de dérogation au contrôle d'introduction. Celle-ci est très efficace pour limiter les risques sanitaires. Elle permet aux animaux de s'adapter à leur nouvel environnement, mais également à l'éleveur de les surveiller afin de détecter des maladies pouvant se déclarer plusieurs jours après l'introduction.

Pour les vaches en lactation, il est possible de réaliser une analyse bactériologique sur un échantillon de lait lors d'un contrôle de performance. Cela permet de détecter une potentielle infection et de connaître les résultats cellulaires individuels des vaches.

Enfin, il est impératif de dépister en BVD (Diarrhée Virale Bovine) les veaux issus de vaches achetées gestantes afin d'éviter le risque d'introduction d'animaux IPI (Infecté Permanent Immunotolérant).

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