Aller au contenu principal

Les pépinières Ramette s'engagent dans la certification Plante Bleue.

Sébastien Ramette, pépiniériste, nous expose les raisons de son choix de faire certifier son entreprise Ramette par Plante Bleue. Rencontre.

© DR.

Plante bleue est la certification officiellement reconnue par le ministère de l'Agriculture pour la filière horticole. Elle entre dans le dispositif national de la certification environnementale des exploitations agricoles.

 

Une exploitation horticole

« Les pépinières Ramette sont installées depuis 1976 dans le Pays d'Auge, à proximité de Lisieux (14). J'ai rejoint l'entreprise créée par mon père en 1990 et je la gère depuis 1998. Je pilote les mises en productions qui s'étendent sur 48 ha de pleine terre et 12 ha de cultures hors sol, ainsi que le point de vente à destination des professionnel, et particuliers. La gamme de végétaux produite est très large, allant de la tige ornementale, aux arbustes caducs et persistants, conifères, plantes de haies, plantes de terres de bruyère, fruitiers, rosiers, vivaces, graminées, grimpantes et plantes méditerranéennes. »

 

L'Agroécologie comme trame

« Nous nous efforçons depuis de nombreuses années d'améliorer nos pratiques en faveur de l'environnement. Parfois de manière contrainte, avec le retrait de solutions chimiques, mais le plus souvent pour améliorer notre efficacité. Depuis 2017, nous avons intégré un groupe 30 000 qui nous permet de travailler sur l'évolution de nos pratiques et d'échanger sur celle-ci avec nos collègues confrontés aux mêmes problématiques.

C'est en toute logique que j'ai décidé de me positionner sur la certification Plante Bleue de niveau 2 pour mon entreprise. Certains clients nous le demandent ! Il y a clairement un enjeu commercial. Cette certification nous aide aussi à valoriser les efforts que nous faisons au quotidien.

Depuis plusieurs années, nous avons modifié nos outils de productions pour améliorer nos performances et diminuer notre impact sur l'environnement. Par exemple nous utilisons des systèmes d'irrigation économes en eau, des techniques de fertilisation raisonnées avec des engrais à libération programmée. Nous mettons la priorité sur les techniques alternatives de protection des cultures, et nous avons investi dans une mulcheuse pour pailler le dessus de nos conteneurs, et ainsi mieux contrôler les adventices.

Evidemment tout ceci a un coût pour l'entreprise. De ce fait, il est important que nos clients se rendent comptent de nos efforts et de nos investissements. Et pour ces dernières raisons, la certification est indispensable. »

 

Quelles démarches pour être certifié ?

« Pour la mise en oeuvre du cahier des charges, nous avons bénéficié d'une aide de la
Région, par le biais d'un CASE (Conseil agricole stratégique et économique). Un conseiller d'ASTREDHOR Seine Manche (Institut technique de l'horticulture) nous a aidé à mettre en place les outils pour gérer au quotidien cette certification et préparer à l'audit.

Nous avons été audités en novembre 2020 et avons obtenu la certification sans aucun écart. C'est une grande satisfaction et une vraie reconnaissance pour  toute l'équipe qui s'est beaucoup investie dans ce projet.

Suite à l'obtention de la certification, nous avons fait la demande pour obtenir le droit d'usage du logo Fleurs de France. Pour nos clients particuliers, mettre en avant notre production est très important.

A ce jour, il est trop tôt pour dire quel sera l'impact économique. Il sera surement difficile à cerner, mais la communication réalisée ne peut être que positive de toute façon.

De plus la mise en oeuvre des différents outils d'enregistrement a permis de remettre à plat un certain nombre de choses en interne ; nous aurons des bénéfices autres que commerciaux.

Passer au niveau 3 de Plante Bleue qui est l'équivalent HVE pour l'horticulture, on y pense, même si ce n'est pas à l'ordre du jour à court terme. Nous allons déjà nous faire la main avec le niveau 2, et puis nous verrons par la suite. Ce qui est évident, c'est que nous allons dans ce sens. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Brûlage des déchets verts à l'air libre.
Le principe d'interdiction générale réaffirmé.
Déclaration PAC : quelle case faut-il cocher ?

Tous les agriculteurs doivent effectuer leur déclaration PAC sur Télépac avant le 15 mai prochain. Mais quelle case faut-…

Exemple de dégâts d'altises.
Printemps 2025 : risque altise faible sur les lins, vigilance tout de même

Les semis de lin fibre sont en grande partie terminés dans les zones de production, et la levée est en cours. Le lin est…

Pauline Le Penven, conseillère cultures des Chambres d'agriculture de Normandie
"Du ciel au champ : les satellites pour guider vos apports d'azote

Une année ne faisant pas l'autre, comment optimiser ses rendements en tenant compte de la valorisation de…

Guillaume Burel, secrétaire de la Chambre d'agriculture de Seine-Maritime.
" Signalez les dégâts observés dans les cultures, les élevages et les biens.
Comment prévenir les dégâts liés à la faune sauvage dans les parcelles ? Guillaume Burel, secrétaire à la Chambre d'…
Point sur l'épizootie de fièvre aphteuse en Slovaquie et Hongrie
Le 17 avril, les autorités vétérinaires hongroises ont déclaré un cinquième foyer de la maladie. Ce qui porte à 11 le nombre de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 185€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole