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Les éleveurs invités à produire un maximum d'agneaux.

Une journée portes ouvertes a réuni une soixantaine d'éleveurs ovins, jeudi 25 novembre dans l'Eure. Au menu de la journée, quelques rappels de principes fondamentaux pour améliorer son efficacité technico-économique et la visite d'un élevage performant.

A la journée portes ouvertes organisée par la Chambre d'agriculture de Normandie et Inn'ovin, jeudi 25 novembre à Notre-Dame-du-Hamel (27), Claire Douine, conseillère en productions ovines à la Cran, anime un atelier sur le tri des agneaux selon leur stade de finition.
A la journée portes ouvertes organisée par la Chambre d'agriculture de Normandie et Inn'ovin, jeudi 25 novembre à Notre-Dame-du-Hamel (27), Claire Douine, conseillère en productions ovines à la Cran, anime un atelier sur le tri des agneaux selon leur stade de finition.
© DR.

Les éleveurs ovins se réunissaient jeudi 25 novembre à Montreuil L'Argillé dans l'Eure pour une journée technique attendue, « c'est assez rare », salue un éleveur ornais venu spécialement du Perche.
Le matin, Laurent Solas, conseiller ovin à la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire, tient une conférence. Il met l'accent sur l'efficacité technico-économique ou comment « améliorer son revenu, précise le conseiller, pour ça, il faut produire un maximum d'agneaux ». Il axe ses conseils sur la maîtrise de la mortalité, l'optimisation de la gestation, le sevrage et la finition à l'herbe ou en bergerie. « Le message numéro un, c'est la bonne préparation à l'agnelage », souligne Laurent Solas. Il note qu'elle est « souvent négligée dans les élevages moins performants ». Il insiste sur la préparation des brebis, au moins quatre semaines avant, et les aménagements dans la bergerie : espace suffisant, possibilité d'alloter, case d'agnelage. Il recommande de posséder une pharmacie bien équipée et d'intervenir au moment adéquat pour aider à la mise bas.

 

Gagner du temps et du stress

Une bonne préparation des brebis à l'agnelage fait gagner du temps : « on a moins besoin d'aider à faire téter », cite le conseiller, c'est aussi moins de stress, « un agneau qui démarre bien, ça roule », soit moins de temps de travail. Au contraire, si la brebis n'est pas en état à l'agnelage, « on multiplie les problèmes ». Le conseiller déroule les actions de prévention à adopter pour améliorer la survie du nouveau-né et vante les mérites du colostrum, « l'assurance vie des agneaux » : riche en matière grasse, il apporte de l'énergie et des immunoglobines. « Un agneau doit téter 10 % de son poids de naissance en colostrum, dans les six heures qui suivent la mise bas ».

 

Une piqûre de rappel bienvenue

L'après-midi, dans la bergerie d'Isabelle et Fabrice Brosse, Laurent Solas met l'accent sur les soins à apporter aux agneaux à la naissance et présente la case d'agnelage, « pour assurer le lien brebis-agneau » et les « bons gestes » à prodiguer « pour que l'agneau démarre bien ». Il enseigne la façon de mesurer le taux de brix dans le colostrum avec le réfractomètre et alerte sur les quantités. « Pensez à bien peser les seaux, car cette année, les poids spécifiques sont mauvais », il recommande de ne pas se fier aux contenants et de repeser l'aliment à chaque fois, « y compris ceux du commerce qui n'ont pas toujours la même densité ». Côté éleveurs, les conseils reçus sont de bon aloi, « on rappelle la base, mais ça fait toujours du bien une piqûre de rappel », approuve Ansbert, éleveur en Seine-Maritime. Christelle, éleveuse euroise, apprécie le rappel de « grands principes », même si « chez moi, je fais au cas par cas ».

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