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Le lycée de Chambray sensibilise à la biodiversité.

Au lycée agricole de Chambray, les étudiants sont sensibilisés à la biodiversité via un travail minutieux d’observation de l’environnement, face aux pratiques agricoles.

© DR.

Le lycée agricole de Chambray participe au programme ENI (effets non intentionnels des pratiques agricoles), programme national piloté par la chambre régionale d’agriculture de Normandie. Le but consiste à étudier les effets à long terme de pratiques, telles que le travail du sol, la fertilisation ou encore l’usage de produits phytosanitaires, sur la biodiversité de la parcelle et de son environnement proche. Dans ce cadre, les vers de terre, les coléoptères, la flore spontanée de bords de champs, ainsi que les oiseaux fréquentant les milieux cultivés, sont particulièrement observés. Depuis plusieurs années, le centre de ressources et d’éducation à l’environnement du lycée agricole de Chambray accompagne des classes pour réaliser des inventaires sur la biodiversité.

 

LES LOMBRICS : UNE SÉANCE PLEINE DE PÉDAGOGIE

Pour les inventaires de lombrics, un protocole à base de moutarde est utilisé afin de permettre aux vers de terre de sortir, sans manipuler la terre. Le protocole actuel utilise la bêche, peut-être moins attractive, qui demande une plus grande implication des étudiants. Les prélèvements se font dans une parcelle proche du lycée. La séance se poursuit au laboratoire en salle de travaux pratiques où les lombrics sont identifiés, notés et mis en flacons contenant l’alcool. Cette séance avec sortie sur le terrain, couplée à de l’identification en laboratoire, permet aux futurs agriculteurs de se familiariser avec l’application d’un protocole : de sa lecture, aux mesures des zones à échantillonner, en passant par la nécessité d’une rigueur dans l’identification des lombrics, le comptage et étiquetage des flacons. Cela leur permet également de se rendre compte de la diversité des populations de vers de terre sur les parcelles : épigées, endogées et anéciques ; ainsi que leurs rôles. D’autres inventaires ont été testés pour les oiseaux. Ils peuvent être réalisés avec une classe, mais pas dans le cadre du protocole ENI car il est préférable d’être avec un très petit groupe d’élèves.

 

DES PLANTES INDICATRICES POUR COMPRENDRE LE SOL

Les inventaires de la flore des bordures de champs ne se font pas avec les élèves puisqu’ils ne sont plus présents en juin et juillet. En revanche, depuis 2019, ils testent une approche avec les plantes bio-indicatrices du sol, ce qui permet à la fois de pratiquer de la botanique sur adventices, mais aussi de faire un parallèle avec l’état des sols. Ces séances se font en pluri avec un enseignant en agronomie, un enseignant en biologie et un animateur du centre de ressources afin d’utiliser les connaissances de chacun pour exploiter les résultats. Les inventaires sur les coléoptères pourraient être envisagés avec un petit effectif d’élèves. Ils demandent davantage de temps à passer pour la détermination d’une part et ensuite, l’exploitation des résultats.

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