Aller au contenu principal

La betterave fourragère allie quantité et qualité.

La betterave fourragère permet de produire une grande quantité d’un aliment concentré en énergie en mobilisant peu de surfaces. Très appréciée des animaux, résiliente face aux aléas du climat, utile dans la rotation et polyvalente pour les différentes rations, la betterave fourragère a de nombreux atouts pour séduire les éleveurs.

© SEMAE / Alexandre Carré

La betterave fourragère est une culture profitable pour l’environnement puisqu’il s’agit d’une excellente pompe à nitrates. C’est probablement grâce à ces multiples bénéfices qu’en 10 ans, les surfaces de betteraves fourragères ont connu une augmentation de 50 %.

 

L’interprofession des semences et plants (SEMAE) en partenariat avec l’ADBFM (Association pour le Développement de la Betterave Fourragère Monogerme) finance et anime, depuis près de 40 ans, un réseau d’essais qui permet d’évaluer les variétés de betteraves fourragères. Quatre essais, avec un protocole commun, ont été semés cette année dans l’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Seine-Maritime et le Nord. Chaque essai comporte les mêmes 24 variétés et suit un dispositif à 4 répétitions.

 

La qualité associée à des rendements élevés

Après l’année 2020 où, malgré des conditions très difficiles, la betterave fourragère avait prouvé ses capacités de résilience en maintenant une teneur en matière sèche (MS) moyenne supérieure à 17 %, cette année 2021 renoue, en plus avec les rendements élevés. Ainsi, avec un taux moyen de matière sèche de 16,97 %, le rendement moyen du regroupement des 4 essais dépasse les 100 tonnes de racines par hectare. Cela a permis de produire, en moyenne, plus de 18 tonnes de matières sèche par hectare, l’équivalent de plus de 20 000 UF/ha.

 

Une offre variétale pour tous les usages

Parmi les 24 variétés évaluées cette année dans le réseau d’essais, on distingue 3 types de betteraves fourragères. Cette diversité permet à tous les éleveurs de choisir le type qui conviendra le mieux à leurs usages, leurs objectifs, leurs animaux et leur type d’alimentation :

Le type « Moyennement riche en MS » : ce sont des betteraves polyvalentes pouvant être pâturées et/ou distribuées entières ou en morceaux aux animaux.

Le type « Riche en MS » : ces betteraves sont plus productives (MS/ha) et se conservent mieux. Il est préférable de ne pas les donner entières aux animaux.

Le type « Très riche en MS » : ces variétés plus récentes sont aussi les plus productives en rendement MS par hectare. Leur teneur élevée en sucres solubles les destine à des rations bien adaptées. Elles doivent être distribuées en morceaux.

 

L’innovation des semences activées

L’innovation variétale a permis de proposer aux éleveurs des variétés tolérantes à la rhizomanie et au rhizoctone brun, des maladies très pénalisantes pour lesquelles la génétique constitue le seul moyen de lutte. Depuis quelques années une autre innovation s’est imposée sur le terrain, il s’agit de l’activation des semences. Ce procédé consiste à initier, de manière précise et contrôlée, les toutes premières étapes de la germination des semences. Ainsi les semences activées présentent une meilleure homogénéité à la levée et une vitesse de germination accrue particulièrement lorsque les conditions sont difficiles. Culture plus homogène, réduction des pertes liées aux attaques de ravageurs, interventions de désherbage facilitées… Ces atouts intéressent beaucoup les agriculteurs qui plébiscitent de plus en plus les semences activées. Celles-ci représenteraient cette année 76 % des semences commercialisées. Dès l’année prochaine, les semences activées seront donc privilégiées dans le réseau d’essais.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Dates de semis conseillées - Lin oléagineux de printemps.
L'implantation du lin de printemps, l'étape clé.

Choisir sa parcelle

​​​​​​​Le lin est sensible au stress hydrique dès le début floraison qui a…

Lucie Michel s'est reconvertie il y a dix-sept ans.
La passion pour les yeux bleus et les toisons grises.
Lucie Michel élève des chèvres naines pour entretenir les parcelles.
Afin d'éviter une résurgence de FCO dans les élevages, il est recommandé de vacciner.
Recommandation de vaccination des bovins et ovins contre la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO).
Il est recommandé de vacciner les reproducteurs contre la FCO sérotype 8.
D'or, d'argent ou de bronze... Pas moins de 25 médailles ont été décernées aux différents éleveurs et producteurs candidats.
Dans l'Eure, 25 récompenses décernées.
Pas moins de 25 médailles ont été décernées aux différents éleveurs et producteurs candidats au CGA du Salon de l'agriculture.…
Un poulet sur deux consommé en France est un poulet importé.
Production, consommation : le poulet tient toujours la corde.
Produit phare de la table française, le poulet s'affirme comme une valeur sûre du secteur avicole. Mais il est fortement…
Le Département de l'Eure est gestionnaire d'environ 4 200 km de routes départementales et applique depuis 2009 une gestion différenciée pour faucher ses bords de routes à savoir les dépendances vertes.
Le fauchage des routes départementales évolue.
Lors de sa prise de fonction, Alexandre Rassaërt, président du Département de l'Eure, s'est donné pour objectif de réfléchir à…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 175€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole