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L’art du bien-être partagé entre hommes et animaux.

Au Gaec des Deux Rives, dans l’Eure, Patricia, Laurence, Manuel et Benoît cultivent l’art du bien-être. Bien-être des femmes et des hommes conjugué au bien-être animal. Le 9 mars dernier, en collaboration avec BouMatic, ils ont ouvert les portes de leur outil.

L’escorteur, barrière poussante et raclante, pour une aire d’attente toujours propre et une salle de traite préservée.
L’escorteur, barrière poussante et raclante, pour une aire d’attente toujours propre et une salle de traite préservée.
© DR.

« Je suis très sensible au confort des animaux. C’est indispensable pour le niveau de production laitière, mais aussi pour garder des vaches en bonne santé, ce qui signifie moins de frais vétérinaires », résume Manuel Gavelle. Cette approche, il la partage avec chacun des membres du Gaec pour les mêmes objectifs humains : moindre pénibilité des taches, moins de stress, gain de temps avec en dénominateur commun le volet économique. Petit tour de ferme.

 

LITIERE MALAXEE

Ici, on a fait le choix de la litière malaxée. Fini la paille, bonjour myscanthus et anas de lin. Ce couchage dure de 2 à 7 mois. Pendant chaque traite et à raison de 10 à 15 min, un vieux tracteur attelé à un vibroculteur assure le mélange des bouses et du substrat. « Le principe général est d’apporter une certaine quantité d’un matériau sain, absorbant, neutre et le plus sec possible et de le malaxer quotidiennement avec un outil (vibroculteur, herse rotative, cultivateur) pour le mélanger avec les pissats et bouses », assurent les spécialistes. La matière fécale en interaction avec la litière fermente (fermentation aérobie) grâce au travail d’aération quotidien, et se décompose avant d’être stockée ou épandue dans les champs. « Auparavant, il me fallait 40 000 e de paille par an (70 t x 60 e). Aujourd'hui, c'est 20 000 e de miscanthus et de 10 à 12 000 e en anas de lin ».

 

UN COMMIS RANGER

Sous la stabulation, un unique couloir d’alimentation de 112 mètres de long équipé d’un pousse-fourrage robotisé, autoguidé et autonome : le BouMatic Ranger.

« Un gain de temps de travail de 1/4 h/j et de la nourriture toujours fraîche avec 4 ou 5 passages par jour », commente Manuel Gavelle.

« Le système de guidage se compose d’une bande magnétique de 3 x 13 mm intégrée dans le plancher pour créer un trajet sûr et précis dans l’étable à l’aide d’un clavier ultra facile à utiliser. Comme les bovins consomment une plus grande ration alimentaire, la production laitière augmente jusqu’à 1 l/j/vache. Le robot alimente les vaches en permanence pour qu’elles puissent manger à toute heure du jour. Elles disposent d’un accès plus constant au fourrage et peuvent donc consommer la quantité dont elles ont besoin pour une santé et un développement optimum du rumen. Le robot pousse la ration plusieurs fois par jour, pour une économie de 180 heures de main-d’œuvre par an. Plus besoin d’un tracteur pour pousser le fourrage et donc économie de carburant. Les déchets alimentaires sont réduits de 75 % en moyenne. Plusieurs stations de charge sont disponibles en option », ajoute-t-on du côté du distributeur.

 

2 X 12 TRAITE ARRIERE

Côté salle de traite, une Xpressway 2 x 12 traite arrière. « Par rapport à l’ancienne installation, on gagne une heure par traite et par trayeur soit 4 h/j ». A l’arrière, une gouttière qui récupère les déjections et des vaches bloquées, ce qui sécurise les opérations. Les trayeurs disposent d’un pistolet automatique de prémoussage et post trempage des trayons. Ouverture rapide par lisse pour libérer 12 vaches en même temps. En sortie de bloc, tout animal peut automatiquement être orienté en box d’isolement. Bien vu également, un escorteur barrière poussante et raclante pour une aire d’attente toujours propre et une salle de traite préservée.

 

LE FLASHDOG WC

Autre astuce, le flashdog (invention Technitraite). En réalité, un chien électrique auquel les vaches se sont parfaitement habituées sans signe apparent de stress. Il permet de dégager l’aire de couchage au moment de malaxer la litière mais aussi de guider les animaux plusieurs fois par jour vers l’aire de raclage pour les faire bouser au bon endroit. Demandez une démonstration, c’est parlant !

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