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Hampshire : une race valorisée et valorisante sur l'élevage Mary.

Tontes, sélections, conseils et élevage... Nicolas Mary, en phase d'installation sur l'exploitation paternelle à Saint-Pierre-des-Ifs (Eure), jongle entre plusieurs fonctions, toujours pour la valorisation de la race ovine Hampshire.

Les agnelages se succèdent chez les Mary depuis plusieurs jours.
Les agnelages se succèdent chez les Mary depuis plusieurs jours.
© LA

Voilà le printemps et les agnelages qui s'enchaînent. Depuis quelques jours, une cinquantaine d'agneaux a pointé le bout de leurs naseaux sur l'exploitation familiale de Saint-Pierre-des-Ifs, dans l'Eure. De retour du Salon international de l'agriculture - il a remporté deux premiers prix- Nicolas Mary surveille ses agnelages en parallèle de la tonte dans les exploitations voisines, qui a déjà débuté.

 

COMPLEMENTARITE OVINS/GRANDES CULTURES

Sur une cinquantaine d'hectares - la totalité en prairie - les 200 brebis de l'élevage Mary pâturent toute l'année. Toutes les 24 h, Nicolas Mary les change de parcelle. « Ainsi, nous limitons notre dépendance en intrants grâce à l'optimisation du pâturage. C'est une race qui a de grandes capacités d'adaptation, un atout idéal dans la période de réchauffement climatique qu'on connaît », explique Nicolas Mary, en phase d'installation sur l'exploitation paternelle - Emmanuel Mary, le père, a des ovins Hampshire depuis 2000 et prend sa retraite en 2025. Ici, les femelles sont vendues à la reproduction ainsi que 25 % des mâles. Pour les autres, reproduction ou boucherie. La laine est valorisée en Bretagne. En sus des prairies, les ovins pâturent parfois chez les autres, « notamment sur les couverts végétaux, ce qui évite aux céréaliers le broyage. Les moutons, légers, ne creusent pas le sol et les parcelles sont naturellement fertilisées, précise l'éleveur. C'est 5 EUR de plus-value par mouton pour l'éleveur et une économie de 30 EUR par ha pour le céréalier ».

 

UNE RACE VALORISEE

Selon les chiffres de l'Organisme de sélection national ovin Géode, on compte environ 6 000 moutons Hampshire. « La race se développe bien en France et notamment dans l'Eure. C'est peut-être lié au contexte économique puisque c'est une race peu exigeante qui permet la finition d'agneaux à l'herbe », poursuit Nicolas Mary. En tant que président de la race, depuis 2021, il sélectionne les ovins et conseille les éleveurs. Il participe évidemment au concours, qui a lieu une fois par an, au Salon international de l'agriculture. Le seul pour la race.

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