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Fourrières de lin, quelles possibilités de couverts ?

Les semis du lin ont lieu généralement au mois d’avril en fonction des conditions climatiques.

© THIERRY GUILLEMOT

Pour des raisons techniques d’arrachage et de qualité du lin, certains agriculteurs font le choix de ne pas semer leurs bouts de champ. L’agriculteur a deux possibilités : laisser en terre nue ses bouts de champs ou semer un couvert.

S’il choisit la première, ses surfaces seront déclarées en SNE (surfaces temporairement non exploitées). Le code SNE ne permet pas d’activer les DPB. Par exemple, 100 ha et 100 DPB. 0,50 ha de fourrières « nues » donc 0,50 DPB non payé l’année n. Si chaque année, une surface non cultivée est déclarée, les DPB non activés seront perdus dès la deuxième année d’inactivation. Par exemple, 100 ha et 99 DPB. Pas de réfaction des aides PAC jusqu’à hauteur des 1 ha non cultivé, déclaré en SNE.

S’il choisit la seconde, semer un couvert, tous les DPB seront activés. Sur ce couvert, il ne sera pas possible de stocker du lin ou du matériel. Premier cas : vous ne souhaitez pas déclarer ces surfaces en SIE : vous pouvez implanter un couvert herbacé (déclaré en prairie temporaire), ou semer de la moutarde (déclarée en moutarde). Deuxième cas : vous souhaitez valorisez ce couvert dans vos éléments SIE (surface d’intérêt écologique). L’utilisation de produits phytopharmaceutiques est interdite sur toutes les surfaces qui seront déclarées en SIE. Il n’est pas possible de déclarer ces bandes en jachère « classiques » car pour être comptabilisées en SIE, elles doivent être implantées avant le 1er mars 2020.

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