Aller au contenu principal

Des éleveurs motivés par la recherche d’autonomie protéique.

Les éleveurs qui tendent vers l’autonomie alimentaire et protéique sont animés par une recherche de cohérence, d’économie et de résilience. Si certains freins peuvent être levés, d’autres demeurent incompressibles.

Les éleveurs autonomes interrogés se sentent plus résilients et plus en phase avec leur philosophie de l’agriculture. Ils estiment aussi répondre davantage aux attentes de la société.
Les éleveurs autonomes interrogés se sentent plus résilients et plus en phase avec leur philosophie de l’agriculture. Ils estiment aussi répondre davantage aux attentes de la société.
© © A. LEROUGE/CHAMBRE D’AGRICULTURE NORMANDIE

Une enquête auprès d’une cinquantaine d’éleveurs de ruminants et de conseillers de toute la France a permis de mettre en relief les freins et les motivations pour aller vers une plus grande autonomie protéique. « Les éleveurs enquêtés témoignent d’un fort intérêt pour ces questions, explique Florence Bedoin de l’Institut de l’élevage. Les éleveurs interrogés se sentent plus résilients et plus en phase avec leur philosophie de l’agriculture. Ils estiment aussi répondre davantage aux attentes de la société. »

L’autonomie n’en reste pas moins complexe. Chaque éleveur à des contraintes et attentes différentes. Pour un grand nombre d’entre eux, s’engager dans une démarche d’amélioration de leur autonomie nécessite des changements de pratiques, une prise de risques et une complexification du système.

 

LIBERTE DECISIONNELLE ET FIERTE DE MAITRISER L’ORIGINE

Les éleveurs autonomes enquêtés déclarent apprécier la sécurité de leur système, à la fois résilient, économe et capable de s’adapter aux changements. Ils mettent aussi en avant leur liberté décisionnelle. « Plus tu es autonome, plus tu peux décider librement », estime l’un d’eux. Les éleveurs autonomes apprécient aussi d’être dans une logique de produire la nourriture que l’on donne à ses animaux. C’est une fierté de proposer au consommateur des produits dont la qualité a été suivie de la semence fourragère jusqu’au lait ou à la viande. Ces élevages ont dû surmonter certains a priori comme la crainte d’avoir des animaux moins performants, d’avoir plus de travail ou d’être davantage isolé.

Cependant, l’autonomie alimentaire ou protéique ne se décrète pas et tous les éleveurs ne peuvent pas être 100 % autonomes. Au premier rang des freins incompressibles, les surfaces disponibles. Difficile de produire pour le troupeau si l’on n’a pas de terres cultivables ! De même, il est compliqué de faire pâturer le troupeau avec un parcellaire éloigné ou trop morcelé. Dans ce cas, l’autonomie peut se concevoir à l’échelle locale, régionale, nationale ou européenne.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Jean Puech d'Alissac.
"JA 76 aura le plaisir d'accueillir les Terres de Jim en 2025

JA 76 a remporté il y a quelques semaines l'organisation des Terres de Jim 2025. Jean Puech revient sur la candidature du…

Six installations plutôt qu’un (des) agrandissement(s).

Safer et JA Normandie ont réuni, samedi dernier à Petit-Caux près de Dieppe (76), les acteurs d’une opération foncière inédite…

La section en plein débat.
Section lait FNSEA 27.
Le 22 mars, Benoit Gavelle réunissait les producteurs de lait. Acquis syndicaux, conjoncture, prix du lait en débat. 
Mathieu Poirier et Béatrice Hoogterp (à droite) de l'antenne de Bernay de la Chambre d'agriculture ont animé les débats.
Les GDFA phosphorent pour une agriculture ambitieuse.
Pour la première fois, les 3 GDFA (Groupes de Développement Féminins Agricoles) de l'Eure (Avre & Iton, Pays d'Ouche et…
Terre de Lin accueille le président Morin.

Hervé Morin a découvert les nombreux domaines d’activité de la coopérative Terre de Lin et sa volonté de soutenir la filière…

Gestion des aides : calendrier administratif.
PAC 2024 : deuxième année d'application de la nouvelle PAC.
Continuité de 2023, avec des dérogations sur la conditionnalité des aides.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 175€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole