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Betteraves : Réautorisation espérée des néonicotinoïdes.

Réautoriser un insecticide interdit pour préserver la betterave à sucre, menacée par le virus de la jaunisse, a été « une décision difficile à prendre », mais à défaut de solution d’ici six mois, « il n’y aura plus de filière sucrière en France », a déclaré, le 12 août, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili devant la presse, lors d’un déplacement à Biarritz.

Les semences de betteraves enrobées de néonicotinoïdes
interdits depuis 2018 sont réautorisées pour faire face au
virus de la jaunisse.
Les semences de betteraves enrobées de néonicotinoïdes
interdits depuis 2018 sont réautorisées pour faire face au
virus de la jaunisse.
© V. MARMUSE / CAIA

Selon l’AFP, « malheureusement, aujourd’hui on ne peut pas, si on veut garder une filière sucrière en France, agir de manière durable en si peu de temps », a-t-elle souligné. « Des semis vont être faits dans six mois, si on n’a pas trouvé de solution, ils ne se feront pas et donc il n’y aura pas de betteraves et il n’y aura plus de filière sucrière en France ».

 

UNE MODIFICATION LÉGISLATIVE À L’AUTOMNE

Le gouvernement a annoncé jeudi qu’il vise une modification législative à l’automne pour autoriser les agriculteurs à utiliser dès 2021 et jusqu’en 2023 maximum, sous « conditions strictes », des semences de betteraves enrobées de néonicotinoïdes interdits depuis 2018, afin de « pérenniser » la filière sucrière française, malgré l’opposition des apiculteurs et des défenseurs de l’environnement. « Comme il n’y a pas eu assez de recherches, assez d’alternatives, aujourd’hui on est dans le mur », a-t-elle expliqué. « Moi je veux bien qu’on dise : on ferme les sucreries de France, pourquoi pas ? Le choix qui a été fait, c’est de les garder, ces sucreries. Pour qu’on ait des betteraves, il faut qu’on en plante », a-t-elle justifié.

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